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Christian Guay-Poliquin
Un trait de notre époque consiste à être seuls tous ensemble par le biais des écrans et du monde virtuel.
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Rendez-vous avec des livres qui vont à la découverte du territoire québécois. Tout dépendant du contexte, celui-ci peut être accueillant ou inquiétant. Cette table ronde rassemble des auteur·rice·s qui mettent en valeur le territoire d'ici. Sous la plume de Camille Thibodeau, le dialecte gaspésien est mis en lumière dans une histoire à l'imagination éclatée. de son côté Christian Guay-Poliquin ancre son plus récent roman dans la nature sauvage. Ariane Gélinas a eu envie d'élaborer une «toponymie du crime» et de faire de ses histoires des escales aux quatre coins du Québec. Animation par Maguy Métellus. Avec: Ariane Gélinas, Auteur·rice Christian Guay-Poliquin, Auteur·rice Camille Thibodeau, Auteur·rice Maguy Métellus, Animateurrice Livres: Trou l'immortelle CriminellesLes ombres filantes Le Site Web du #SalonDuLivreDeMontreal : https://www.salondulivredemontreal.com/ Retrouve-nous sur tous nos réseaux sociaux INSTAGRAM: https://www.instagram.com/salonlivremtl/ TIKTOK: https://www.tiktok.com/@salonlivremtl TWITCH: https://www.twitch.tv/lismoimontreal DISCORD: https://discord.gg/7MP3veRP FACEBOOK: https://www.facebook.com/salondulivredemontreal/ #slm2021
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Christian Guay-Poliquin
Un trait de notre époque consiste à être seuls tous ensemble par le biais des écrans et du monde virtuel.
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Le Poids de la neige de Christian Guay-Poliquin
Je rassemble mon courage et me retourne sur le dos, les bras en croix, les paumes vers le ciel. Autour de moi les ténèbres rôdent. La nuit a faim. Et les flocons sont carnivores.
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Le Poids de la neige de Christian Guay-Poliquin
La douleur est un oiseau de proie qui me tient dans ses serres.
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Christian Guay-Poliquin
A mon âge, les tricheries ne me tourmentent plus. L'imagination, c'est une forme de courage. (" Le poids de la neige", Les éditions de l'Observatoire, décembre 2017, p. 53)
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Le Poids de la neige de Christian Guay-Poliquin
Le vent s’est levé avec la tombée de la nuit. Les rafales secouent la véranda. Il neige. J’entends les flocons se précipiter contre la vitre comme des oiseaux bernés par les reflets.
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Le Poids de la neige de Christian Guay-Poliquin
Nous sommes dans le ventre de l'hiver, dans ses entrailles. Et, dans cette obscurité chaude, nous savons qu'on ne peut jamais fuir ce qui nous échoit.
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Le Poids de la neige de Christian Guay-Poliquin
Le ciel gris est opaque et sans aucune nuance. Le soleil pourrait être n'importe où. Quelques flocons virevoltent dans l'air en s'accrochant à chaque seconde.
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Le Poids de la neige de Christian Guay-Poliquin
Regarde le réveil , observe le mouvement des aiguilles, écoute le tic-tac. Ce n'est ni la neige ni le froid, ni l'obscurité ni la faim. C'est le temps qui viendra à bout de nous. (p. 169)
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Le Poids de la neige de Christian Guay-Poliquin
Personne ne peut survivre avec quelqu'un qui refuse de parler.
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Le Poids de la neige de Christian Guay-Poliquin
Devant moi, cinq types me fixent comme s'ils venaient d'apercevoir un revenant. Je reconnais certains visages, mais le temps a fait son oeuvre. Avec les années, nous sommes tous redevenus des étrangers.
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Qui est Gazaman ?