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Citations de Christian Karembeu (16)


Ce retour aux sources a conforté en moi la certitude que rien n'est possible pour un peuple tant qu'il n'a pas repris possession de son histoire. C'est parce que des hommes et des femmes se sont battus pour leur culture et leur identité qu'aujourd'hui une autre histoire est en train de s'écrire. Le destin commun.
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Je ne me suis jamais senti aussi insulaire que quand j'étais là-bas. Je suis parti avec toute mon île dans mes bagages. Quand on s'est retrouvé en France, c'était dur. Je pense que c'est le fait d'être parti d'ici avec des valeurs qui m'a permis de garder les idées claires en métropole, malgré toute la confusion de la vie urbaine. Toujours garder à l'esprit qu'il y a des choses vraies et des choses qui sont plus superficielles. La famille, les amis, les moments simples, ça c'est important. Et puis, rester attaché à sa culture. Quand j'étais en France, je voyais des Basques, des Corses, des Bretons. On avait ça en commun, chacun notre identité. C'est ce qui fait notre richesse.
Quand je suis revenu, tout avait beaucoup changé. Nos îles se sont ouvertes au monde comme partout ailleurs, avec l'arrivée d'internet. Notre identité évolue. On ne peut plus vivre comme si on était coupé du monde. Quand tu regardes autour de nous, il y a que l'horizon qui nous entoure mais on sait que là, de l'autre côté, il y a quelque chose. Il va falloir que l'on fasse attention à notre identité, pour continuer à exister à travers le temps. - Kiko

Wallis -et - Futuna
Les îles soeurs
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...Je suis kanak, fier de mes racines et de l'histoire de mon peuple. Il faut dire que pendant longtemps, colonisation oblige, mon peuple fut, sinon méprisé, du moins considéré comme un objet de pure curiosité.

Mon grand-père a été, avec d'autres Kanaks, emmené de force et exposé, comme dans un zoo, au jardin d'Acclimatation, lors de l'Exposition coloniale de 1931.

Quand j'étais tout petit ma grand-mère m'attachait sur son dos et allait pêcher les crabes en pleine nuit avec, pour seul éclairage, une petite lampe de poche. Je me souviens avoir aimé me blottir contre elle car j'avais une peur terrible de la nuit; je ne reconnaissais plus ma mangrove, et les palétuviers devenaient des monstres géants...

Mes souvenirs d'enfance me reveinnent plus que jamais.

J'ai longtemps été footballeur, j'ai eu la chance d'exercer ma passion, mais j'ai toujours été ce que je suis et je le resterai, par fidélité à mon éducation, à mes racines et à mes convictions.

Aujourd"hui j'ai le désir de témoigner des cultures ,minoritaires et d'en devenir, en quelque sorte, un des ambassadeurs.

Christian Karembeu
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Je me souviens de mon enfance. De cette insouciance joyeuse. Pour tout bien, j'avais une paire de claquettes, un short et un T-shirt. Quand je grandissais et qu'on m'offrait un nouveau vêtement, c'était tout un événement...
Mais notre richesse était ailleurs. Dans ces courses, dans ces baignades, dans ces jeux de gamins au milieu de cette nature si belle qu'on y réfugiait volontiers comme dans les bras d'une mère.

Mon enfance avait le sourire de la liberté...
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Les gens ont tendance à laisser de côté la case (habitat traditionnel kanak) au profit de villas ou d'appartements. Ici, rien n'est séparé, c'est tout le monde ensemble, les anciens, papa, maman, et puis les enfants. Le pilier représente le centre, le chef de famille. Le sommet et tous les poteaux autour, ce sont les lignées. Chacun est à sa place, chacun compte, du poteau central au grain de poussière, car ils participent à la solidité de la case. C'est tout un ensemble qui est en harmonie.
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Enserrée entre deux falaises qui la veillent comme des sentinelles et sur lesquelles les vagues viennent s'échouer, la vallée d'Hakauie est isolée de tout. C'est un des plus beaux paysages qu'il m'ait été donné de voir. J'éprouve cet étrange sentiment d'être au bout du monde, comme si ces mêmes paysages, ces mêmes arbres, ces frangipaniers, manguiers, bougainvillées avaient été là, de toute éternité...
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Pierre: Un de mes amis est parti en France, et il est allé au musée, voir nos objets. Quand il est revenu, il m'a dit: "Un jour, il faudra faire revenir nos ancêtres." Et il a pleuré. L'objet aussi pleure. Nos ancêtres nous ont donné les tatouages, la sculpture, mais c'est à nous de les mettre en valeur. C'est notre pétrole. A nous de l'extraire... J'ai envie d'arrêter de travailler parce que je n'en ai pas besoin, il suffit de planter, j'ai la mer qui est là,mais il faut que je montre à tout le monde que j'aime. Les gens qui parlent de la culture, ils nous ont oubliés. Ils nous ont abandonnés car ça ne leur rapporte pas. C'est ça, ma colère... Mes parents m'ont enseigné à vivre tout seul dans la nature, sans lumière. Mais les jeunes d'aujourd'hui ne vivent pas dans le noir. Ils vivent dans la lumière, ils sont éblouis par le système... Moi, je veux me battre pour mon peuple. Vivre ma culture tous les jours, danser tous les jours !
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Je regarde ces enfants et me demande s'ils finiront par oublier ces leçons pour se laisser emporter par ce qu'on appelle la modernité...
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Longtemps, ils se sont crus seuls dans un monde qui se limitait à ce paysage dentelé, à la beauté sauvage et envoûtante.

Les Marquises
Terre des hommes
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Aujourd'hui, nos jeunes et nos vieux rêvent d'aller à Paris, parce que le bonheur est à Paris, et les petits Parisiens rêvent de vivre sous les cocotiers dans le Pacifique. Ceux d'ici cherchent le bonheur ailleurs, et ceux d'ailleurs cherchent le bonheur dans nos rivages... Il faut vivre le bonheur dont on rêve, même en tant que prêtre. Il ne faut pas essayer de faire croire que le bonheur est dans l'au-delà. Le bonheur est maintenant, ici, si on le veut. Le bonheur, c'est de vivre intensément ce que l'on a, dans l'instant présent. - Père Patellé

Wallis-et-Futuna
Les îles sœurs
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Pierre: Un de mes amis est parti en France, et il est allé au musée, voir nos objets. Quand il est revenu, il m'a dit: "Un jour, il faudra faire revenir nos ancêtres." Et il a pleuré. L'objet aussi pleure. Nos ancêtres nous ont donné les tatouages, la sculpture, mais c'est à nous de les mettre en valeur. C'est notre pétrole. A nous de l'extraire... J'ai envie d'arrêter de travailler parce que je n'en ai pas besoin, il suffit de planter, j'ai la mer qui est là,mais il faut que je montre à tout le monde que j'aime. Les gens qui parlent de la culture, ils nous ont oubliés. Ils nous ont abandonnés car ça ne leur rapporte pas. C'est ça, ma colère... Mes parents m'ont enseigné à vivre tout seul dans la nature, sans lumière. Mais les jeunes d'aujourd'hui ne vivent pas dans le noir. Ils vivent dans la lumière, ils sont éblouis par le système... Moi, je veux me battre pour mon peuple. Vivre ma culture tous les jours, danser tous les jours !
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Pierre: Un de mes amis est parti en France, et il est allé au musée, voir nos objets. Quand il est revenu, il m'a dit: "Un jour, il faudra faire revenir nos ancêtres." Et il a pleuré. L'objet aussi pleure. Nos ancêtres nous ont donné les tatouages, la sculpture, mais c'est à nous de les mettre en valeur. C'est notre pétrole. A nous de l'extraire... J'ai envie d'arrêter de travailler parce que je n'en ai pas besoin, il suffit de planter, j'ai la mer qui est là,mais il faut que je montre à tout le monde que j'aime. Les gens qui parlent de la culture, ils nous ont oubliés. Ils nous ont abandonnés car ça ne leur rapporte pas. C'est ça, ma colère... Mes parents m'ont enseigné à vivre tout seul dans la nature, sans lumière. Mais les jeunes d'aujourd'hui ne vivent pas dans le noir. Ils vivent dans la lumière, ils sont éblouis par le système... Moi, je veux me battre pour mon peuple. Vivre ma culture tous les jours, danser tous les jours !
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Pierre: Un de mes amis est parti en France, et il est allé au musée, voir nos objets. Quand il est revenu, il m'a dit: "Un jour, il faudra faire revenir nos ancêtres." Et il a pleuré. L'objet aussi pleure. Nos ancêtres nous ont donné les tatouages, la sculpture, mais c'est à nous de les mettre en valeur. C'est notre pétrole. A nous de l'extraire... J'ai envie d'arrêter de travailler parce que je n'en ai pas besoin, il suffit de planter, j'ai la mer qui est là,mais il faut que je montre à tout le monde que j'aime. Les gens qui parlent de la culture, ils nous ont oubliés. Ils nous ont abandonnés car ça ne leur rapporte pas. C'est ça, ma colère... Mes parents m'ont enseigné à vivre tout seul dans la nature, sans lumière. Mais les jeunes d'aujourd'hui ne vivent pas dans le noir. Ils vivent dans la lumière, ils sont éblouis par le système... Moi, je veux me battre pour mon peuple. Vivre ma culture tous les jours, danser tous les jours !
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Pierre: Un de mes amis est parti en France, et il est allé au musée, voir nos objets. Quand il est revenu, il m'a dit: "Un jour, il faudra faire revenir nos ancêtres." Et il a pleuré. L'objet aussi pleure. Nos ancêtres nous ont donné les tatouages, la sculpture, mais c'est à nous de les mettre en valeur. C'est notre pétrole. A nous de l'extraire... J'ai envie d'arrêter de travailler parce que je n'en ai pas besoin, il suffit de planter, j'ai la mer qui est là,mais il faut que je montre à tout le monde que j'aime. Les gens qui parlent de la culture, ils nous ont oubliés. Ils nous ont abandonnés car ça ne leur rapporte pas. C'est ça, ma colère... Mes parents m'ont enseigné à vivre tout seul dans la nature, sans lumière. Mais les jeunes d'aujourd'hui ne vivent pas dans le noir. Ils vivent dans la lumière, ils sont éblouis par le système... Moi, je veux me battre pour mon peuple. Vivre ma culture tous les jours, danser tous les jours !
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Les guerriers se taisent et les oiseaux devenus femmes se posent. Le Pays des hommes peut briller d'une magie nouvelle, plein de douceur, de simplicité et d'accueil. Laisse-toi porter par mes reliefs hauts en couleur, par ma brousse, laisse-toi envoûter par le charme des oiseaux qui, dans la danse, ici, deviennent des femmes. Laisse-toi surprendre par les grognements du cochon que pousseront pour toi de virils guerriers. - Yvonne Katupa
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Christian Karembeu
L'essentiel n'est de savoir où tu vas, c'est de savoir où sont plantés tes racines afin d'avancer et voyager sans crainte. Comme nenë dit souvent: "tu auras beau faire le tour du monde, tu reviendras toujours à la maison";
Hmel.
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