Citations de Christian Mahieux (55)
Nous disons non au réarmement et à la militarisation et nous disons oui à l’interdiction des armes nucléaires. L’exigence historique de dissolution des blocs militaires demeure : nous disions « Non au pacte de Varsovie et à l’OTAN ! » Nous disons « Non à l’OTAN et au CSTO ! »
il faut imposer le retrait des troupes russes d’Ukraine
Nous refusons l’augmentation des dépenses militaires, de la production et du commerce des armes, qui consomment les ressources dont nous avons besoin pour la transition énergétique et pour lutter contre le changement climatique, la pauvreté, les pandémies, etc.
Ainsi, « des organisations syndicales de divers pays d’Europe, des Amériques, d’Afrique et d’Asie convergent sur ce consensus, prolongé par l’indispensable action directe : condamnation de l’agression du pouvoir russe, droit à l’autodétermination des peuples, pacifisme et antimilitarisme du mouvement ouvrier, dénonciation des impérialismes, solidarité avec les personnes migrantes… Et l’essentiel dans le contexte présent : « Pour mettre fin à la guerre, pour la paix, il faut imposer le retrait des troupes russes de l’Ukraine » et « en tant que travailleuses et travailleurs, nous répondons selon nos possibilités aux besoins exprimés par nos camarades syndicalistes des pays concernés ».
Place à ces quelques exemples de solidarité syndicale, d’action directe internationale. Ils n’épuisent nullement le sujet ; puissent-ils, au contraire, contribuer à l’éclosion d’autres initiatives !
Notre activité syndicale internationaliste assume toute sa dimension politique, à partir de la défense et des intérêts de notre classe sociale et dictée par les besoins de nos camarades d’Ukraine
La victoire de ce droit démocratique en Ukraine pourrait affaiblir non seulement l’impérialisme russe mais aussi celui de l’Ouest
c’est par la rencontre et la discussion avec nos camarades ukrainien·nes, afin de connaître leur appréciation de ce qui se passe, leurs engagements, leurs problèmes liés à la situation de travailleur·euses pendant la guerre
Les convois syndicaux vers l’Ukraine s’inscrivent dans la tradition du mouvement ouvrier. L’internationalisme en fait partie. Le pacifisme aussi. Le militarisme est à combattre. Dans le cas présent, la paix passe par le retrait des troupes russes, donc par le soutien à la résistance populaire ukrainienne
1871-2021, la Commune a 150 ans. Un siècle et demi ! Deux écueils possibles : la commémoration acritique, à grand renfort d’images sacrées, de récits hagiographiques (souvent préconçus) ; l’ignorance d’un pan d’histoire ouvrière inconnue car vieille, combattue par l’ordre, mal ou non enseignée, masculinisée… Dans les deux cas, ce serait ne pas servir nos réflexions et actions d’aujourd’hui, et de demain, pour l’émancipation sociale.
passer de rêves et d’aspirations individuelles à leur réalisation collective par la politique
Transmettre non seulement les idéaux et les espoirs mais encore les projets et les pratiques concrètes de la Commune, c’est tout simplement rendre vivantes des alternatives possibles et tangibles
La Commune va proclamer la séparation de l’Eglise et de l’Etat, l’instruction gratuite laïque et obligatoire pour les garçons et les filles, la gratuité de la Justice, la suppression de toute distinction entre les enfants légitimes et naturels… Mais pas le droit de vote des femmes…
En quelques jours, on voit se dessiner un projet d’une modernité extraordinaire. Il s’agit d’organiser des femmes par les femmes et pour les femmes. Non seulement l’Union a envoyé aux oubliettes les bêtises du mouvement socialiste contre le travail des femmes, mais elle va plus loin en proposant que les femmes s’auto-organisent
Un vent de liberté absolue peut seul épurer cette atmosphère chargée d’iniquités et si grosses d’orages à venir
Soutiens-toi toi-même comme je me suis soutenu ; oppose-toi à l’oppression comme je m’y suis opposé
A notre époque, plus que jamais, on peut dire que l’avenir appartient au savoir, et il importe qu’un peuple qui veut être réellement libre ne demeure pas dans une dépendance honteuse imposée par l’ignorance
Que le monde en soit bien convaincu : les colonnes qu’elle pourra ériger ne célèbreront jamais quelque briguant de l’histoire, mais elles perpétueront le souvenir de quelques conquête glorieuse dans le champ de la science, du travail et de la liberté
C’est la fin du vieux monde gouvernemental et clérical, du militarisme, du fonctionnarisme, de l’exploitation, de l’agiotage, des monopoles, des privilèges, auxquels le prolétariat doit son servage, la patrie ses malheurs et ses désastres
Ce serait renier toutes les aspirations ouvrières, acclamant la rénovation sociale absolue, l’anéantissement de tous les rapports juridiques et sociaux existant actuellement, la suppression de tous les privilèges, de toutes les exploitations, la substitution du règne du travail à celui du capital, en un mot l’affranchissement du travailleur par lui-même !
Les femmes ont toujours travaillé, les femmes ont toujours lutté, les femmes ont toujours activement participé aux mouvements sociaux, politiques et syndicaux ; et les femmes ont régulièrement disparu des histoires retraçant tous ces moments