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Christian Mahieux (Autre)
EAN : 9791039901147
Syllepse (05/12/2022)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
Des cheminot·es, des mineurs, des infirmiers et infirmières, des travailleurs d’une centrale nucléaire, des syndicalistes ukrainien·nes… confronté∙es à la guerre témoignent de leur résistance.

Leurs paroles nous sont rapportées par le Réseau syndical international de solidarité et de luttes qui, par deux fois, s’est rendu en Ukraine pour leur apporter un soutien matériel et politique.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Une poignée de minutes de tendresse grappillées à la guerre

« le présent ouvrage vise à transmettre les témoignages recueillis auprès de syndicalistes confronté∙es à la guerre déclenchée en Ukraine par l'invasion militaire russe. »

Dans son avant propos, Christian Mahieux parle, entre autres, des organisations syndicales en Ukraine, du Réseau européen de solidarité avec l'Ukraine, de délégation syndicale internationale, de la guerre et de la paix, « il faut imposer le retrait des troupes russes d'Ukraine », de désarmement généralisé, « Nous disons non au réarmement et à la militarisation et nous disons oui à l'interdiction des armes nucléaires. L'exigence historique de dissolution des blocs militaires demeure : nous disions « Non au pacte de Varsovie et à l'OTAN ! » Nous disons « Non à l'OTAN et au CSTO ! » », d'objection de conscience, de dépenses militaires, « Nous refusons l'augmentation des dépenses militaires, de la production et du commerce des armes, qui consomment les ressources dont nous avons besoin pour la transition énergétique et pour lutter contre le changement climatique, la pauvreté, les pandémies, etc. », de l'impérialisme russe et de sa guerre en Ukraine…

« Ainsi, « des organisations syndicales de divers pays d'Europe, des Amériques, d'Afrique et d'Asie convergent sur ce consensus, prolongé par l'indispensable action directe : condamnation de l'agression du pouvoir russe, droit à l'autodétermination des peuples, pacifisme et antimilitarisme du mouvement ouvrier, dénonciation des impérialismes, solidarité avec les personnes migrantes… Et l'essentiel dans le contexte présent : « Pour mettre fin à la guerre, pour la paix, il faut imposer le retrait des troupes russes de l'Ukraine » et « en tant que travailleuses et travailleurs, nous répondons selon nos possibilités aux besoins exprimés par nos camarades syndicalistes des pays concernés ».
Place à ces quelques exemples de solidarité syndicale, d'action directe internationale. Ils n'épuisent nullement le sujet ; puissent-ils, au contraire, contribuer à l'éclosion d'autres initiatives ! »

Sommaire :
Julien Troccaz : Bouleversant, révoltant et déterminant
Nara Cladera : Ils et elles défendent leur territoire contre l'invasion russe mais aussi une transformation radicale de la société
Hortensia Inés : Personne n'était venu nous voir, vous êtes les premiers
Jean Vogel : Je reviens d'Ukraine
Verveine Angeli : Deux camionnettes pour les syndicats ukrainiens
Verveine Angeli : le 2e convoi du Réseau syndical international de solidarité et de luttes
Perrine Poupin : Entretien avec un anarcho-syndicaliste volontaire de la défense territoriale

Quelques instants saisis en toute subjectivité.
La solidarité humaine « dont aucune puissance ou bloc militaire ne doit nous priver », les rencontres physiques après les visio-conférences, « Nous sommes venu·es pour essayer de comprendre un peu mieux ce qu'ils et elles vivent, ressentent, veulent… Pour être plus efficaces dans notre solidarité ! », les personnes fatiguées « mais surement pas résignées », les passages de frontières, la politique d'extreme-droite du gouvernement polonais, la tristesse et la colère, « bouleversant, révoltant et déterminant »…

Le silence dans le bus, « il donna l'épaisseur du drame humain », la pesanteur de la peur, la douleur « de ceux et celles qui doivent se quitter, s'exiler, aller au front », les lectures campistes myopes, la parole des syndicalistes « d'Ukraine, de Russie, du Bélarus et de Pologne », la solidarité et les projets de convois syndicaux, « Notre activité syndicale internationaliste assume toute sa dimension politique, à partir de la défense et des intérêts de notre classe sociale et dictée par les besoins de nos camarades d'Ukraine », la place des femmes dans l'économie, la double lutte « à laquelle les travailleurs et travailleuses d'Ukraine sont confronté·es face à ce gouvernement néolibéral », les problématiques féministes mises en exergue par la guerre, la dimension populaire de la Défense territoriale, l'annulation de la dette…

Le travail du syndicat centré sur la survie de ses membres, « transport des fournitures humanitaires, sauvetage des travailleurs en danger, fourniture de nourriture et soutien aux nombreux cheminots qui combattent maintenant dans les unités de défense territoriale et les forces armées », les réseaux comme sources de soutien cruciaux, l'occupation russe et la destruction des organisations indépendantes, la nécéssaire propriété publique des ressources énergétiques et l'expropriation de l'oligarchie ukrainienne, l'obligation d'adhérer aux syndicats russes dans les zones occupées, la complicité des organisations syndicales russes, le tourbillon de pauvreté, les besoins urgents d'une assistance en matériel médical et en médicaments, la centrale de Zhaporizhzhia, le site de Tchernobyl, « Non seulement les installations des travailleurs ont été complètement saccagées, mais d'importantes infrastructures de sécurité comme les laboratoires, les dossiers de santé et de sécurité et les bases de données informatiques ont été détruites », le droit des travailleurs et des travailleuses d'élire leur propre gouvernement, « La victoire de ce droit démocratique en Ukraine pourrait affaiblir non seulement l'impérialisme russe mais aussi celui de l'Ouest »…

Je souligne la démarche intersyndicale, l'expression commune d'une solidarité aux travailleurs et aux travailleuses, « c'est par la rencontre et la discussion avec nos camarades ukrainien·nes, afin de connaître leur appréciation de ce qui se passe, leurs engagements, leurs problèmes liés à la situation de travailleur·euses pendant la guerre », l'importance du soutien des syndicats hors de l'Ukraine, les expériences passées de Secours ouvrier pour la Bosnie ou celle du Convoi syndical pour la Tchétchénie, les contre-réformes du travail, « Faire que la solidarité internationale des travailleurs et travailleuses pèse au maximum dans la victoire »…

« Les convois syndicaux vers l'Ukraine s'inscrivent dans la tradition du mouvement ouvrier. L'internationalisme en fait partie. le pacifisme aussi. le militarisme est à combattre. Dans le cas présent, la paix passe par le retrait des troupes russes, donc par le soutien à la résistance populaire ukrainienne » Christian Mahieux dans son « Epilogue ».

Le titre de cette note est emprunté au texte de Nara Cladera.


Lien : https://entreleslignesentrel..
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Ainsi, « des organisations syndicales de divers pays d’Europe, des Amériques, d’Afrique et d’Asie convergent sur ce consensus, prolongé par l’indispensable action directe : condamnation de l’agression du pouvoir russe, droit à l’autodétermination des peuples, pacifisme et antimilitarisme du mouvement ouvrier, dénonciation des impérialismes, solidarité avec les personnes migrantes… Et l’essentiel dans le contexte présent : « Pour mettre fin à la guerre, pour la paix, il faut imposer le retrait des troupes russes de l’Ukraine » et « en tant que travailleuses et travailleurs, nous répondons selon nos possibilités aux besoins exprimés par nos camarades syndicalistes des pays concernés ».
Place à ces quelques exemples de solidarité syndicale, d’action directe internationale. Ils n’épuisent nullement le sujet ; puissent-ils, au contraire, contribuer à l’éclosion d’autres initiatives !
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Les convois syndicaux vers l’Ukraine s’inscrivent dans la tradition du mouvement ouvrier. L’internationalisme en fait partie. Le pacifisme aussi. Le militarisme est à combattre. Dans le cas présent, la paix passe par le retrait des troupes russes, donc par le soutien à la résistance populaire ukrainienne
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Nous disons non au réarmement et à la militarisation et nous disons oui à l’interdiction des armes nucléaires. L’exigence historique de dissolution des blocs militaires demeure : nous disions « Non au pacte de Varsovie et à l’OTAN ! » Nous disons « Non à l’OTAN et au CSTO ! »
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Nous refusons l’augmentation des dépenses militaires, de la production et du commerce des armes, qui consomment les ressources dont nous avons besoin pour la transition énergétique et pour lutter contre le changement climatique, la pauvreté, les pandémies, etc.
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c’est par la rencontre et la discussion avec nos camarades ukrainien·nes, afin de connaître leur appréciation de ce qui se passe, leurs engagements, leurs problèmes liés à la situation de travailleur·euses pendant la guerre
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