"Les annees virginales " reste pour moi le roman de réference, celui dans lequel les passions et les non dits sont le ciment d'une relation faite de peurs, de pleurs et d'attachements blamables entre une fille et son pére.
On ne sort pas indemne de ce livre ! Il est tout simplement révoltant et triste. Ce pays n 'est aps la france que nous aimons et dont on est fieres. A quand une véritable prise de conscience ?
C'était un pur émerveillement que de découvrir "les Années Virginales" de Christian Sabba Wilson. J'avoue que j'en avais déjà entendu parler. J'ai été littéralement happée par cette histoire aux franges du roman de moeurs et du roman historique. L'auteur nous plonge tout de suite dans l'antre ouatée et saumâtres des passions, des relations ambigües entre une mère belle et coincée et une fille hantée par la solitude et le vide abyssal des jeunes années; lorsque l'on se cherche une voie et une vocation.
Que penser de cette jeune Hanna DuBourG du Berry , un peu habitée ou perverse comme on veut, dans tous les cas bardée d'une histoire familiale riche et si éprouvante, avide de vivre, ivre de sa liberté et une famille guindée, hostile à la modernité...En réalité les "Années virginales de christian Sabba wilson, nous réservent le roman d'une jeunesse aux abois, inconfortable et secouée par les ressacs de la vie .
Ce livre écrit avec une dose de préciosité ( des mots rares et baroques parfois) peut parfois nous perdre. Il reste une bon coup d'essais littéraire , une sorte de rare pieces montée, un peu destinée à ceux qui savent et aiment lire. Sans la peur des mots rares et riches. Une vraie découverte.
on aime entrer dans cette famille guindée et peu conventionnelle à la fois
Un beau livre de passions, autour d'une noble famille de la France profonde qui se dechire, happée par les vents contraires, des valeurs d'un siècle déboussolé, sans dieu, sans âme et sans sésame.