Je crois au progrès, à l'aisance qu'il apporte - pas pour tous, malheureusement -, mais je ne crois pas à sa quincaillerie, aux besoins créés alors qu'ils n'en sont pas, celui du superflu qui se superpose au nécessaire, celui des fausses valeurs, du clinquant, des artifices.
Il y a longtemps, hélas, que ce ne sont plus les idées, ou la morale, qui gouvernent le monde, mais les lois économiques dont le profit est le moteur essentiel. Et il me semble que les îles sont les endroits de la terre où les hommes résistent le mieux aux fausses nécessités.