Citations de Christie Bronn (17)
L’amour au premier regard ! Cela sonne faux quand ce n’est pas à vous que cela arrive. Elle a bouleversé ma vie et c’est peu de le dire. Avant elle, les femmes ne représentaient qu’un besoin à assouvir.
Il est temps de vivre et de quitter la survie. Posez des limites à cette relation si cela peut vous rassurer, considérez-la comme une liaison charnelle sans engagement et sans domination.
Je ne suis pas de celles que l’on peut aimer avoir dans son lit. Je suis plutôt, disons inexpérimentée en matière de relations sexuelles normales, j’ai besoin de contrôler pour éprouver du plaisir.
Il est sans doute déjà là à m’épier, à fantasmer sur les différentes manières de me tuer. Ainsi va la vie. J’aurais au moins connu le bonheur. Très peu de temps, certes. Je souris mélancoliquement. Ethan me manquera terriblement, mais je partirai la tête pleine de souvenirs de nous deux. Machinalement, je porte les mains au magnifique collier qu’il m’a offert plus tôt dans la journée. Jamais sans toi. Je ne sais pas ce qui m’attend dans l’au-delà, mais je suis sûre qu’une part de moi sera toujours près de lui.
C’est une chose de m’envoyer des fleurs, c’en est une autre de venir ainsi forcer mon intimité.
Même lorsqu’on est démunie d’amour et de tendresse, souillée et détruite, une part de notre cœur garde l’espoir de vivre un jour ces merveilleuses histoires.
Il est temps d’arrêter d’espérer que ma génitrice me demande pardon. Il est plus que temps de tourner la page. Mais c’est si difficile ! La petite fille en moi espère tellement que sa maman va la libérer des griffes de l’horrible monstre. Ça fait si mal. Même à vingt-sept ans, ce sentiment d’abandon est tout aussi douloureux que la première fois où elle m’a tourné le dos, me laissant penser que c’était moi la coupable.
Depuis mon enfance, la littérature a été une bouée de sauvetage. D’abord par la lecture. J’y ai découvert qu’il existait une multitude d’univers différents. Cela me permettait d’appréhender certaines émotions et situations, mais également de m’évader loin de mon enfer. Au travers d’épopées romanesques, j’ai connu l’amour. La littérature a nourri mon imaginaire, comblant le vide affectif laissé par une mère démissionnaire. En grandissant, je n’avais plus besoin de lire pour m’éloigner de ma triste réalité, il me suffisait de fermer les yeux et de me créer une nouvelle vie faite d’aventures et de princes charmants.
Comment un homme peut-il, en un seul regard, me porter en des contrées inconnues, me faire penser à l’acte sexuel comme la chose la plus naturelle et délicieuse qui soit ? Alors que c’est tout le contraire qui régit ce domaine dans ma vie. Dégoût et domination, voilà les termes appropriés. Je laisse la haine m’envahir pour chasser ce désir inédit.
Les femmes rivalisent de mimiques pour déterminer laquelle sera la plus populaire, sous les yeux attendris de leurs compagnons. Je laisse ce beau monde à ses débats existentiels et me concentre sur l’art de mon ami. Hugo possède un vrai talent, c’est certain. Ses peintures sont splendides, érotiques, mais sans vulgarités, tout est dans la subjectivité.
J'ai été surprise par l'entrée en matière de ce livre : on ne nous explique pas grand chose et de suite, l'héroïne est en danger et doit fuir. Petit à petit, on en apprend plus sur ce monde et sur la particularité de Emma. Au final, j'ai beaucoup aimé ce livre, l'auteure sait entretenir le mystère,, distiller des informations au bon moment et il se dessine un triangle amoureux.
Je franchis l’entrée de l’arrière-salle du restaurant et me dirige vers une nouvelle journée « normale » dans mon monde anormal.
Je ne supporte pas d’être touchée sans y être préparée. Je sens la peur se distiller dans mes veines et le sang se retirer de mon visage. Je lève les yeux vers la personne qui me tient prisonnière de cette étreinte et, de nouveau, deux prunelles vertes me happent vers un monde de désirs.
Les hommes ne m’excitent pas. Ce qui m’excite, c’est de les dominer, de les contrôler, être celle qui prend le dessus pour ne plus subir, m’amenant chaque fois à me détester un peu plus.
À quinze ans, je venais de comprendre qu’il était possible de se couper du monde et de ne plus rien ressentir. Cette cicatrice ne faisait pas de moi sa propriété, mais me donnait un but dans la vie : combattre pour survivre. La haine supplanta la peur.
Lorsqu’on est malheureux, le paradis, ce sont les petites choses qui vous mettent du baume au cœur.