Je me dis que par bien des aspects, Tanger était une ville fantôme. Sauf qu'au lieu d'être morte, déserte et stérile, elle était vivante. Elle bouillonnait, le souvenir des grands esprits qui avaient arpenté ses ruelles, réfléchi, siroté du thé à la menthe et trouvé l'inspiration ici imprégnait chaque recoin de la ville. C'était un témoignage, et le tombeau de ceux qui y étaient venus.