J'aimais vraiment beaucoup la lutte. Je faisais énormément de compétitions et je me plaçais à un bon rang. A l'âge de 11 ans, j'ai terminé à la 3ème place du championnat de Géorgie . J'ai eu une grande médaille.
Mais bien souvent, ma place véritable était usurpée parce que je suis arménien. Les arbitres et les juges faussaient les résultats pour laisser gagner les enfants russes et géorgiens. (p.37)
Je suis espagnol. Je suis né en Espagne mais je suis d'origine vietnamienne. (…)
En Espagne, bien souvent, à l'école, les autres me disaient que j'étais chinois et ils ne voulaient pas jouer avec moi. (p.32)
La seule chose de bien en France c'est que, quand tu travailles beaucoup, tu gagnes beaucoup d'argent. Au Maroc, même si tu travailles bien, tu gagnes pas beaucoup d'argent. Et si tu ne travailles pas, tu te retrouves dans la rue à mendier ton argent. (p.53)
Comme on est toujours là, en France, dans un pays très loin de la Turquie, je pense qu'on va mourir, toujours avec le manque des autres. (p.86)