Il s’agit d’établir un dialogue toujours plus profond entre soi et la cruauté du monde, entre soi et la victime, entre soi et les démons intérieurs que le monde vous fourre sans concession dans vos tripes de cochon. Les tours s’enchaînent, le toboggan reste ouvert très tard. On peut faire une pause cigarette, siroter une bière ou une vodka. Une buvette a été installée à la sortie de la salle de torture, les apprentis bourreaux ou bourreaux confirmés y partagent leurs émotions. Il ne s’agit que de cela : être pleinement dans l’émotion, on n’a pas le droit d’y être à moitié.