Tout le monde aurait besoin d'amour et de tendresse. Un besoin primaire vital,aussi indispensable que l'eau fraîche et essentielle à notre équilibre physiologique et mental.
Nous entretenons beaucoup de croyances à propos de l'amour. Parmi les plus répandues et sans doute les plus persistantes figure celle selon laquelle il faut souffrir pour aimer vraiment. Si l'amour ne fait pas mal, s'il ne tourne pas au drame, s'il ne nous fait pas violence, ce ne serait pas vraiment de l'amour dont il s'agit. Nous avons là une croyance particulièrement pernicieuse parce qu'elle peut nous amener à accepter l'inacceptable, à faire des concessions douloureuses et dommageables à notre équilibre personnel et à notre santé.
Les gens sont naturellement bons, généreux , prévenants , chaleureux, sympathiques, fraternels, charitables, secourables.Et l'on peut compter sur eux quoi qu'il arrive. En moins d'un dixième de seconde nous faisons une idée sur une personne et nous savons-ou croyons savoir - qui elle est, si elle est agréable , fiable ,compétente .Cette première impression peut toujours être invalidée , par la suite , mais généralement , c'est plutôt le contraire qui se produit.
Dans notre culture individualiste , toutes les difficultés, conflits, les malheurs,les souffrances auraient une origine psy! Sonder l'inconscient , le faire parler , mettre des mots sur les maux, les interpréter, psychologiser les souffrances ,injecter des solutions pour prévenir le retour dévastateur du "refoulé" nous paraissent des panacées.
Les mots sont crus, mais ils prêtent à l'interrogation.
Une personne qui témoigne ne fait que livrer sa version des faits .Or les émotions sont un levier puissant pour accréditer ce qui est dit par la victime et pour lui permettre de se sentir confirmée dans sa posture .