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Citation de gabrielleviszs


Juste avant de démarrer, Harrison se tourna vers la jeune femme.
— Vous vous sentez mal, Lizzie ?
Les yeux de la future auteure étaient devenus vitreux. Son visage arborait une pâleur anormale. Elle ouvrit la bouche pour répondre, mais elle se contenta d’émettre de petits couinements, comme si ses paroles restaient coincées entre ses cordes vocales.
— Oh… Ne vous inquiétez pas, la rassura Harrison avec un sourire glacial. Il ne s’agit que des effets secondaires minimes de la neurotoxine que je vous ai administrée lorsque je vous ai aidée à vous installer dans la voiture. Cette sensation d’étouffement disparaîtra dans quelques secondes. Lizzie essaya de réagir, de crier, de bouger les bras, de faire quelque chose… Sans succès. Elle entendait parfaitement ce que Hallbrook lui disait, mais elle était prisonnière de son propre corps. Enfin, une sorte de chaleur prit naissance dans le creux de ses reins et remonta lentement au long de sa colonne vertébrale. Tous ses muscles se détendaient, les uns après les autres.
Enfin, ses paupières se fermèrent. Elle voulut résister, mais c’était tout simplement impossible.
La dernière image qu’elle capta, ce fut celle de la main d’Harrison qui se posait avec douceur sur l’arrondi de son ventre.
Elle aurait voulu hurler, elle aurait voulu le repousser de toutes ses forces.
Mais elle bascula dans les ténèbres de l’inconscience.
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