Je remercie beaucoup L'auteur,
Christophe Collins pour l'envoi de ce service presse numérique, mais je remercie également
Fredéric Lyvins pour l'avoir guidé jusqu'à moi. J'aime beaucoup la couverture, elle représente parfaitement ce qui se passe au coeur du livre.
Je n'avais jamais lu un de ces livres et je dois dire que je le regrette énormément. J'aurais dû commencer bien avant celui-ci ! Mais je sais que je vais me rattraper, c'est même certain.
Le livre est découpé en trois partie. La première est avec Jack Sherwood, lieutenant de la police de Birdie's Fall. Ce dernier est en pleine action. Un dealer face à lui et son coéquipier qui les tiens en joue. Seule la voiture de police fait office de rempart. de l'action du départ, pas moyen de dormir en entrant de plein fouet dans sa vie. Une enquête simple qui ne demande pas forcément beaucoup de psychologie, mais une grande réflexion sur le comment le chopper sans le tuer, afin d'avoir les renseignements qu'il a besoin. La seconde partie débute avec le corps de la femme d'un grand de ce monde Hollywoodien, le bébé disparut. Beaucoup plus de réflexions, de recherches, de questionnement. Il ne s'agit pas ici de foncer dans le tas, mais d'analyser les différents éléments afin de trouver qui fait ça. Quant à la troisième et dernière, il s'agira d'un recoupement entre Jack et Eloïse, mais cela c'est pour la fin du livre.
Ici, nous avons une enquête spéciale digne de la série « Esprits Criminels », j'ai d'ailleurs eut l'impression de voir l'un de leur épisode dans cette enquête. J'ai le doute de ne pas avoir bien exprimé. En fait, cette enquête pourrait facilement passer pour l'une d'entre elles. Je ne l'ai pas dit, mais j'adore cette série ! Bref, le meurtre de Jennifer Summers ne semble pas être le premier en date, car lorsque l'agent Lark est appelé sur le terrain, il s'avère qu'il y en a déjà eut deux autres avant. Nous sommes en présence probable d'un tueur en série, qui pour une raison obscure tue les femmes enceintes de plus de sept mois et leur retire les enfants par voie naturelle. Glauque ? Pas du tout, c'est la suite qui l'est.
Chercher, décortiquer le pourquoi ces femmes, pourquoi des femmes qui sont enceintes. Que fait-il des enfants ? C'est quoi son but ultime ? Beaucoup de questions sans réponse qui vont venir au fur et à mesure des pages qui défilent. Est-ce bien lui qui les tue toutes sans exception ? Sans compter que d'autres sont retrouvées mortes d'une autre manière... L'auteur nous offre des passages dans l'esprit du tueur, des morceaux choisis de son passé qui agrémente le récit et donne au lecteur plus de précision. Tout ceci nous donne des pistes à suivre, des éléments pour un semblant de compréhension.
J'ai eut l'impression qu'il y avait un autre tome avant celui-là, ce qui semble être le cas, mais sincèrement, il n'y a pas besoin de le lire, car il y a assez d'explications pour avoir une idée de ce qui s'est déjà passé auparavant. Les personnages semblent exister au travers des mots. Que ce soit les flics de tout horizon, les maris et conjoints veufs, les victimes, les bourreaux, chacun à une histoire, un passé. Chaque personnage est impliqué d'une manière ou d'une autre. L'attachement est plus fort pour certain que d'autre, mais j'ai beaucoup apprécié le personnage de Sean Harris, l'un des collègues de travail temporaire de la miss Eloïse. Il est droit, dit ce qu'il pense, connaît son métier, et même s'il sait que la plupart du temps leur service ne fait pas la loi comme il le désirerait – le monde de Hollywood est impitoyable – il se débrouille pour trouver une solution.
Même si Jack n'est physiquement visible que dans la première et dernière partie, il est omniprésent de part les pensées de notre spécialiste féminin. Ce que nous lisons sur lui, entre le boulot et la maison n'est pas si évident à vivre. Surtout lorsque le poids des remords est bien présent. Il a une force de caractère et ce qui se passe entre lui et Lark a beau tirer vers un brin de romantisme, il ne se laisse pas aller facilement. Quant à Éloïse, revenue d'un accident de travail pour ainsi dire, elle va reprendre du terrain rapidement. Travaillant au service des comportement, elle nous apporte le déroulement d'une mission, mais surtout celui de son esprit. Nos « pourquoi » deviennent ces « pourquoi » et inversement. Elle ne s'occupe pas de savoir si la bienséance autoriserait ou non ce qu'elle compte faire, ce qu'elle veut, c'est retrouver les victimes en vie, dans la mesure du possible.
J'ai trouvé que ces deux personnages se complètent plutôt bien. Les deux réfléchissent d'une manière différente, mais arrivent au même résultat. Cette intimité qui leur est propre n'est pas un problème pour avancer, ils sont assez matures pour faire la part des choses, car des vies sont en jeu.
J'ai adoré cette lecture. L'auteur utilise des pointes d'humour, comme dans le premier extrait de cet avis. Des éléments de surprise, comme cette histoire de chèvre par exemple, ou le fait que l'esprit de l'un des bourreaux est terrifiant, bien plus que je ne l'aurais cru. D'ailleurs, les scènes avec lui sont froides, chirurgicales. Les frissons sont là, l'image apparaît et la vision devient si réelle qu'elle en est effrayante. Je dirais que cela sent le vécu, avis aux proches de l'auteur : méfiez-vous ! Ces personnages sont presque des humains, ils leur manque juste la 3D. Eloïse n'est pas parfaite dans son rôle de « profiler », ses états d'âmes peuvent lui mettre des bâtons dans les roues, mais c'est justement cela qui m'a plu, parce que nul n'est infaillible. Je vais m'arrêter là, car il y a encore de belles choses à découvrir dans ce récit. En d'autre terme, une enquête à lire et sincèrement je la verrais bien passer à la télévision !
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