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5/5 (sur 4 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Nonancourt , le 07/08/1968
Biographie :

Poète, critique littéraire, essayiste et animateur, Christophe Dauphin a dirigé la revue la Lézardière (cinq numéros jusqu’en avril 1991). Il a été membre du comité de rédaction de la revue Le Cri d’os, fondée et animée par Jacques Simonomis, de 1996 à 2003. Il est l’auteur de nombreux articles, notes de lectures et chroniques en revues. Christophe Dauphin est directeur de publication de la troisième série de la revue Les Hommes sans épaules (fondée par Jean Breton en 1953), et membre du comité de rédaction de la revue néo-surréaliste Supérieur Inconnu fondée et dirigée par Sarane Alexandrian) et d’Ici & là (revue de la Maison de la poésie de Saint-Quentin-en-Yvelines, dirigée par Jacques Fournier).

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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Un Long désir
à Sandra


L'air ouvre l'impasse
La seule
Celle qui mène à ton corps.

Je suis de tous les sangs qui me collent contre toi

Je suis du vert de tes yeux \
De l'été et de l'automne

Je suis de l'aube
De tes mains et de tes seins

Je suis de ta chevelure et de ton regard
qui mord la vie comme un fruit

Je suis de ta nuit et de ton sommeil
de tes larmes et de tes cris aussi

Je suis de te boire
De tes hanches
De tes jambes

Et du soleil
Que j'entraîne dans la valse lente de tes reins.
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La tendresse s'apprend dans les larmes de l’autre, muet comme un lys. Entre toutes les pierres, la tendresse est la plus douce. Il est pourtant vain d'espérer parmi des millions d'hommes murés dans leurs paupières à charbon. Il est pourtant vain d'espérer. La solitude fouette tes vertèbres, et tes yeux tombent en poussière. Un chant est toujours anonyme, comme le dernier pont traversé, la cravate du matin et les gants de l’aube.

Un chant est toujours anonyme, comme un cri sans écho abandonné dans la nuit Traversière.
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L'odeur de mon pays était dans une pomme.
Je l'ai mordue avec les yeux fermés du somme,
Pour me croire debout dans un herbage vert.
[...]
Ah! je ne guérirai jamais de mon pays!
N'est-il pas la douceur des feuillages cueillis
Dans leur fraîcheur, la paix et toute l'innocence.

Et qui donc a jamais guéri de son enfance?

Lucie Delarue-Mardrus
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