La crosse d’un fusil de chasse pour gros gibier touchait le sol tandis que les deux extrémités des canons juxtaposés disparaissaient autour de ce qui restait de la bouche de l’homme. Ses deux pouces étaient restés accrochés aux détentes, maintenant l’arme verticalement.
Il n’avait pas fait les choses à moitié, réussissant à tirer les deux cartouches en même temps. Il ne restait plus grand-chose de son visage.
Sous la puissance de la déflagration, tout le haut de sa tête, à partir de son nez, avait disparu. Un œil retenu par son nerf pendait sur une joue, l’autre s’était volatilisé.