Très tôt dans l'enfance, Alexandre s'était senti différent de ses cousins. Ses réactions, émotions et centres d'intérêt n'avaient rien de commun avec eux. Avec l'adolescence étaient venus les premiers émois : quelques attirances pour des camarades de collège, une intense émotion à la lecture des Amitiés particulières de Roger Peyrefitte... Autant de signes confirmant une différence avec les jeunes de son âge. Mais dans sa famille, il était absolument interdit ne serait-ce que d'évoquer le sujet, que ce soit par le biais d'un livre ou par celui d'une œuvre d'art.