Lorsque j'étais ado et que ma mère me manquait, Luca venait me voir et m'expliquait que ma peine était une sorte de pont qui me permettrait d'atteindre l'autre rive. Une sorte de tiret douloureux entre deux périodes agréables. Il la comparait à un trait d'union figé au milieu de deux mots, comme dans le mot français "porte-bonheur".