Un sentier de terre serpente entre les petites parcelles et les massifs de plantes grasses. Du linge ondule, gonflé par le vent, ombrageant par intermittence le blanc cru des façades et les murets de basalte qui ceinturent les maisons. Au fur et à mesure que je marche, j’ai l’impression d’entrer dans un conte, de parcourir un dessin, comme si tout ce qui m’entourait était à la fois bien réel et complètement illusoire.