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3.14/5 (sur 7 notes)

Nationalité : Canada
Biographie :

Claude Bolduc est l’auteur d'une centaine de nouvelles fantastiques éparpillées dans la francophonie. Parmi les quelques distinctions qu'il a reçues au fil des ans, il fut invité d’honneur au Salon du livre de l’Outaouais en 1999, président d'honneur d'une journée de ce même salon en 2009. Il a été invité à une rétrospective de la littérature fantastique tenue à Marche-en-Famenne (Belgique) en 1999. En 2002, il a été invité à la Convention nationale française de science-fiction, toujours en Belgique. En 2007, à l'invitation du Service du livre luxembourgeois, il s'est rendu à la Foire du livre de Bruxelles.

Source : Vents d'Ouest
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Citations et extraits (10) Ajouter une citation
Plus il marche, plus il a l’impression d’être immobile car rien ne bouge alentour. Il titube, tombe sans raison, se relève et tente d’aller plus vite. C’est comme si l’univers tout entier glissait sous lui à chacun de ses pas et l’empêchait de progresser. Il s’énerve. Respire plus vite, or le souffle lui manque. Il lui est de plus en plus difficile de se relever, monument d’impuissance, et pourtant rien ne saurait l’arrêter puisque toujours, au-dessus, il y a cette présence qui l’encourage.
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Au prix où sont rendus les appartements, aussi bien payer pour quelque chose qui nous appartient. Je ne supporte plus de vivre dans un édifice rempli de logements, où on ne peut pas mettre le pied dehors sans rencontrer quelqu’un, où on entend tout ce qui se passe ailleurs et où tout le monde entend ce qui se passe chez soi. J’avais l’impression que les gens écoutaient ce que je faisais. En plus, c’était important pour moi de trouver un quartier où les gens ne savent pas qui je suis. Je veux dire… ne va pas croire que… enfin, je suis plus à l’aise quand je suis seul, tout simplement.
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C’était un rêve. Un rêve éveillé, comme parfois ses pilules lui en donnaient dans les moments où, n’arrivant plus à suivre l’écoulement du temps, il multipliait les doses. Un rêve, oui. Personne ne trouve de peaux humaines chez soi. Et pourtant, c’était bien là, à ses pieds. Alors, que faire ? Appeler la police ? Et se retrouver avec des agents, des enquêteurs, des journalistes à n’en plus finir ? Des gens qui le harcèleraient, l’accableraient de questions ? Irait-on jusqu’à le soupçonner de quelque chose ? Bien sûr que non : il venait de se porter acquéreur la maison.
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Pour bouger, il faut d’abord être en mesure de justifier une telle dépense d’énergie, il faut une raison.
Valait-il vraiment la peine de se lever ce matin pour plonger aussitôt dans la mélasse d’une journée interminable ? Encore une, rattachée à un convoi lui aussi sans fin. La torture sans cesse renouvelée, qui consistait pour l’essentiel à traîner sa misérable carcasse ici et là, à subir la vue de sa triste mine dans le miroir ou, pire, à la montrer aux autres.
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Certains jours, il ne trouvait pas la motivation nécessaire pour se lever et se sentait au mieux comme une vache étendue dans un champ, au pire comme celui qu’on vient saluer dans un salon funéraire. Les jours où il se levait, la station debout, si elle modifiait sa vision des choses, avait l’inconvénient de le rapprocher du plafond jaunâtre et trop bas de l’appartement qui, tel le courroux d’un dieu, pesait sur ses épaules et sur son moral.
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C’est un petit bouillon de bœuf dont vous me direz des nouvelles. À base de viande ; ça vous redonnera des forces. La viande, il n’y a rien de tel.
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Quand le corps est malade, l’esprit n’est jamais long à suivre. Ou alors c’est le contraire. Peu importe, d’ailleurs : les deux vont de pair.
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Il a tellement peur de mourir qu’il serait prêt à changer de sexe parce que les femmes vivent plus longtemps !
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Quand on est dans la lune, on ne joue pas.
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La guerre, c’est ce qui fait le monde.
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