AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Bibliographie de Claude Dompierre   (9)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (60) Voir plus Ajouter une citation
Si j'ai insisté pour monter dans votre fichue voiture d'aventurier à la manque, c'est parce que j'ai trouvé plus pratique de voyager en compagnie d'un homme. Ce n'est ni pour vos beaux yeux, ni pour tenter une de ces histoires minables pour touriste écervelée. Moi, les hommes, je les préfère nettement plus civilisés. Sinon, j'irais plus souvent au zoo. Jusqu'alors, j'ignorais que les singes avaient l'usage de la parole.
Commenter  J’apprécie          20
L'argent était parfois une chose point trop détestable.
Commenter  J’apprécie          40
—    Quoi ? Tu as marché !
—    J’ai rêvé que je marchais, Pat ! Je l’ai rêvé si fort que je me suis redressée dans le lit. Et je me disais qu’il ne fallait pas que je tombe, que je devais marcher jusqu’à ta chambre pour que tu voies, pour que tu constates que je ne te voulais pas de mal et que je faisais les efforts nécessaires.
Commenter  J’apprécie          10
Tu es encore traumatisée par ta pseudo-responsabilité dans l’accident. Tu crois que tout est de ta faute et cela t’aide à supporter ton tourment quotidien. Seulement, le temps qui cicatrise les blessures corporelles est également un excellent remède pour les âmes. Un jour, qui n’est du reste plus très lointain, tu découvriras que ton complexe de culpabilité t’empêche de vivre. D’exister. Tu comprendras également que l’accident n’était qu’une fatalité parmi d’autres et que tu en as été une victime au même titre que moi. Alors, tu cesseras de te sentir coupable. Les remords te fuiront, d’abord timidement, comme pour ne pas se faire remarquer, puis au grand galop. Simplement parce que tu auras compris que tu te trompes. Et aussi parce que tu auras jeté un regard, un vrai, autour de toi. Que tu auras aperçu le profil de ton vrai destin.
Commenter  J’apprécie          00
Elle acceptait déjà tout. Elle voulait tout. Il ne se passa rien. Rien de plus que cette prise de possession insolite et crucifiante d’une volonté sur une autre. Le temps passa, lent, empli de mots informulés. Puis l’impossible, l’inconcevable se produisit. Cela vint si naturellement qu’aucun d’eux n’en fut surpris. Lorsque les bras nus de Lydie entourèrent la taille de Bound, quand sa tête se posa contre lui avec douceur, il s’approcha un peu. Juste un pas qui signifiait un accord. Une reddition. Alors, Lydie ferma les yeux, huma la fragrance complexe faite d’odeurs de cuir, de bête, de pluie et de jungle qui émanait des vêtements trempés. Elle respira sans se cacher, sans retenue ni honte.
Elle était bien. Elle était ivre.
Commenter  J’apprécie          00
Que ce nez n’est pas tel que vous l’imaginez, mais qu’il est justement proportionné par rapport au reste de votre visage. Que vos yeux ne sont ni trop petits, ni trop enfoncés. Ils sont seulement le reflet exact de votre âme. Ce ne sont pas les yeux que j’ai peints qui vous sont étrangers, mais l’expression qu’ils véhiculent. Parce que vous voudriez qu’ils parlent un langage moins désespéré. Quant à votre bouche ? Elle est faite pour mordre et rire tour à tour. Pas pour retenir des mots qu’il serait mal, selon votre éthique, de libérer. En un mot, vous avez cessé de vous plaire. Quelque chose s’est cassé en vous qu’il faut réparer au plus vite.
Commenter  J’apprécie          00
La différence fondamentale qui distingue l'homme de la femme réside dans le fait que l'homme éprouve parfois de la pitié. La femme, jamais ! Jamais de véritable pitié, désintéressée. L'homme se sépare de la femme, celle-ci quitte l'homme.
Commenter  J’apprécie          10
Après tout, n’importe quel complice de ses agresseurs de la veille pouvait venir ici et jouer la comédie! Etre américain bon teint et parler avec un accent français ! Cette proposition de dépannage constituait un piège idéal.
Commenter  J’apprécie          10
La situation ne cessait de lui échapper. Son corps était devenu indépendant de son esprit. Ses jambes, par exemple! L’une d’elles faisait un écart sur le côté. Si bien qu’elle ne se trouva brusquement plus à l’abri du paravent. Elle était là, tel un gibier ébloui par les phares d’une voiture lancée à pleine vitesse. Elle s’attendait au choc, l’éprouvait déjà dans chaque fibre de sa chair. Il aurait suffi que Vittorio la regarde pour qu’elle s’effondre ou qu’elle hurle, enfin. Mais rien de ceci ne se produisit. Le peintre suivait son travail avec attention. Elle n’était qu’un accessoire.
Commenter  J’apprécie          00
Il était très grand, paraissait également très fort. Un peu vexée mais également vaguement troublée par la voix profonde, Florence le toisa. Il était laid. Enfin, elle le trouva laid ! Un haut front, les tempes argentées, des sourcils trop épais, un visage carré, taillé à coups de serpe. Une belle brute. Pourtant, les yeux retinrent son attention une seconde de trop. De grands yeux noirs au regard direct. Inquisiteur. Florence se crispa. Elle détestait être trop regardée. Surtout de cette manière froidement ironique.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Claude Dompierre (6)Voir plus

Quiz Voir plus

hunter x hunter

Comment s'appelle le père de Gon ?

ganno freets
gann freecs
gin freecs
ginne freets

10 questions
137 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}