La salamandre noire, alpine par excellence, n'est visible que par temps pluvieux. Un paradoxe, quand on sait qu'elle ne va jamais dans l'eau! C'est le seul amphibien capable de survivre jusqu'à la limite des neiges éternelles.
Dès qu'un danger s'annonce, tous les chamois de la chevrée se réunissent avant de s'enfuir.
Qu'il soit perché ou posé, le mâle du monticole de roche choisit minutieusement ses postes de chant en fonction de son canton de nidification. Visiteur estival, il est strictement lié au rocher, qu'il s'agisse de falaises, d'éboulis ou de lapiaz.
Lorsqu'une étagne est réceptive et que deux mâles la convoitent, les combats qui en découlent peuvent dégénérer en véritable bataille.
Dans ma région du Chablais vaudois, les petits et les grands coqs ont existé jusqu'en 1980.
Dès le coucher du soleil, les lagopèdes rejoignent leur remise nocturne.
Dans les souilles, j'ai vu des cerfs se rouler dans la boue, donner des coups d'andouillers et boire quand l'eau est claire.
Pour voir le grand-duc en liberté dans les Alpes, il faut connaître son aire ou miser sur le hasard.
Le chocard à bec jaune a la faculté d'accompagner l'aigle royal dans ses évolutions, puis dans un piqué à 100 km/h, de se retrouver aux abords des cabanes parmi les alpinistes.
Le chant matinal du tétras-lyre, jusque-là passionné, se calme curieusement au lever du soleil. Les coqs abandonnent leur attitude excitée et deviennent muets.