Une revue littéraire au format livre, chacun des auteurs laissent divaguer son esprit sur le thème du moment « A quoi bon mourir », vaste sujet qui mérite au moins ses quasi 400 pages. Chacun y apporte son point de vue, c’est ce qui m’a intéressé, je regrette de ne pas lire des interactions entre eux.
Philosophant ou étudiant un auteur, cela ne suffit pas pour m’intéresser, les textes restent trop vagues, je cherchais un cadre moins intimiste et plus analytique, aussi la vie n’y est pas assez abordée alors que l’un ne va pas sans l’autre. Je n’ai pas tout lu, certains sujets ne m’intéressait pas du tout.
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William Shakespeare!
Ce seul nom nous ramène à tout un tas de souvenirs littéraires (pièces de théâtre) ou cinématographiques (je ne compterai pas le nombre d'adaptations de Romeo et Juliette entre autres) .
Cette biographie de Claude Mourthé retrace la vie de Shakespeare, du moins ce que l'on connaît car le dramaturge laisse pas mal d'ombres et de mystères sur certains moments de son existence. Qui était vraiment ce poète louangé par l'époque d'Elizabeth 1er? Dans cette ouvrage, Mourthé nous apporte une analyse très claire et objectif du personnage à travers son rapport à la société anglaise, les femmes, les autres auteurs (Marlowe et Jonson étaient ses principaux rivaux littéraires) mais aussi l'importance du théâtre. Une question que l'on peut se poser est la suivante: Le William Shakespeare que l'on connaît est-il vraiment l'auteur de ses pièces? C'est un mystère qu'il ma été donné de découvrir dans ce livre mais surtout dans une adaptation cinématographique, Anonymous, qui remet en question la légitimité de Shakespeare sur l'écriture de ses oeuvres. Mais ceci est un autre mystère ;)
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Cette brève biographie de Shakespeare propose aussi une réflexion sur ses thèmes de prédilection et sur les sonnets. Une écriture fluide et un découpage intelligent. L'essayiste se penche sur le contexte littéraire et offre un bref aperçu de l'époque.
Contrairement à quelques grands esprits de la renaissance britannique, WS n'était pas un universitaire. Il n'était pas non plus un courtisan. Son univers : le théâtre. Il écrivait pour les comédiens du Globe, ses camarades ; il écrivait pour le public. Tous au théâtre : « Au total, 15 000 personnes environ, un dixième de la population, se rendent chaque semaine au théâtre à Londres en 1595 » - Jean-Pierre Moreau cité en p 82.
« A défaut de gazettes, de réunions politiques de clubs ou autres lieux de plaisir, c'est au théâtre que la foule communiait, s'informait, s'instruisait, raillait, riait, pleurait en commun » - Henri Fluchère cité en p83.
« A ce public, il fallait donner ce qu'il voulait, et parce qu'il était de tout un peu, il voulait une variété de choses : action et sang pour les illettrés, belles phrases et mots d'esprit pour les galants, matière à apprendre, penser ou débattre pour les collégiens, humour subtil pour les dames, chant et danse pour tout le monde. WS donne tout cela, comme nul autre auteur dramatique ne l'a jamais fait. » - Anthony Burgess, auteur d'un manuel de la littérature anglaise pour ses élèves, cité en p 83.
Othello, Shylock, Hamlet … L'essayiste se penche sur quelques thèmes, sur des moments forts et nous donne envie d'aller au théâtre. A signaler également un chapitre sur les mises en scène légendaires.
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