La guerre finie, restait à la conter. « L’histoire me sera favorable car j’ai l’intention de l’écrire », plaisantait Churchill. Soldat dans l’âme, chef unique, Churchill mena son pays à la victoire grâce à la sûreté de son jugement. À preuve l’odieux mais nécessaire raid contre la flotte française : faut-il toujours, trois générations après l’édition de ses Mémoires, entretenir la fiction qu’il a racontée au monde?