(...) ne pas m'en faire si je rapportais rien, le processus l'emportait sur le résultat, car ce rituel, je le devinais, n'était pas tant fait pour contempler un cerf que pour m'extraire avant tout de moi-même. C'était ça, le but. Le but et le délice. Le délice de ne pas me sentir assignée à résidence dans le genre humain, mais de m'en affranchir pour m'élargir, m'augmenter dans une sorte de bond vers la nuit. (p. 61)