Sayo croyait que c'était moi qui possédais cette langue tellement désirée, parce que je la maniais mieux qu'elle. Moi, je savais que c'était elle qui s'en approchait le plus parce qu'elle la saisissait par éclats seulement et de façon plus inventive. Plus enfantine. J'enviais en effet ses brisures, comme si la langue était d'abord ce qui se cache sous les mots, entre les mots (...) (p.85)