Le Sneznik était l'un des théâtres de cette résistance yougoslave qui devait faire preuve d'extraordinaires capacités d'organisation politique, d'efficacité militaire et de courage, qualités qui allaient vite s'évanouir quand les valeureux et impitoyables rebelles des bois deviendraient une classe dirigeante globalement décadente et parasite, qui se survivrait longtemps artificiellement sous le couvert du génie et de la géniale mystification du maréchal Tito.