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4.08/5 (sur 42 notes)

Biographie :

Attirée par l’exploration des corps et des sentiments, indifférente à la bienséance et aux histoires trop polies, Cléa Malherbe aime sonder l’âme humaine en la mettant à vif. Ses personnages écorchés, des plus innocents aux plus pervers, servent des récits dont le but est de bousculer le lecteur et de l’amener à s’interroger sur ses propres ténèbres…

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Citations et extraits (182) Voir plus Ajouter une citation
— Tu n’es pas un misérable, mon ange. Tu as simplement des goûts que tout le monde ne partage pas, mais personne n’a le droit de te le reprocher.
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Aux yeux de tous ces bourgeois, j’incarnais la quintessence de l’artiste maudit, le fou habité par son art, le monstre qui enfantait de la beauté. Cela ne me déplaisait pas et je continuais à ruiner mon corps et mon esprit tout en leur offrant mon âme à travers ma peinture.
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— J’apporte de la distraction, aubergiste, déclara-t-il de sa belle voix basse, pour toi et tes clients.
Il désigna Axel qui commençait enfin à comprendre ce qui l’attendait, envahi par l’horreur.
— Un esclave auquel je souhaite enseigner l’humilité, poursuivit Kaele. Je te le laisse deux jours et trois nuits, aubergiste, passé ce délai je reviendrai le chercher. J’espère le trouver dans de meilleures dispositions, sans quoi je serai contraint de te le laisser encore. Je t’autorise à lui faire subir tout ce qui te passera par la tête tant que ça ne le mutile pas. Si tu me l’abîmes de manière irréversible, il faudra me rembourser cette perte.
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Son désarroi était tel qu’elle finit par décider de braver un de ses interdits. Elle avait besoin d’en apprendre plus sur lui, besoin de comprendre qui il était et pourquoi il agissait comme il le faisait. Aussi, un après-midi, entreprit-elle de visiter ses appartements. La chambre n’était pas fermée à clé et elle n’eut aucune peine à y entrer. Elle ne savait guère à quoi s’attendre, mais elle fut étonnée de constater que la pièce n’avait rien de particulier. Un grand lit, une armoire, un secrétaire, une longue commode. Tout était impeccablement rangé et rien ne ressortait à l’exception d’un grand tableau représentant un couple enlacé. La femme ressemblait beaucoup à Dorian, il s’agissait sans doute de ses parents. L’homme avait une expression dure et impitoyable aussi effrayante que celle de son fils. Le tableau occupait une place étrange, coincé dans un angle, un peu dissimulé. Élisabeth l’examina un long moment, puis elle passa dans la salle de bain, mais là encore il n’y avait rien de remarquable. Elle avait brisé une des règles pour rien. Cette pensée l’angoissa et elle se hâta de quitter la pièce, s’assurant qu’elle n’avait rien dérangé. Cette exploration lui avait si peu apporté qu’elle n’y pensait même plus, installée dans le salon, lisant, lorsque Dorian rentra. Elle l’entendit monter à son appartement sans penser à rien, se replongeant dans son livre. Et lorsqu’il jaillit soudain dans la pièce, écumant de rage, elle ne comprit pas tout de suite pourquoi.
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Le morceau qu’il avait composé était un nocturne tout en grâce mélancolique. Le piano chantait avec une douceur indescriptible et une poésie merveilleuse. L’espace de quelques minutes, je me sentis transporté dans un monde lointain où l’amour et la tendresse peuplaient une nuit bienveillante de milliers d’étoiles scintillantes. La mélodie caressait mon âme, apaisant tous mes tourments, effaçant toutes mes souffrances, pour ne plus me laisser que la plus délicieuse des émotions et tout l’amour que j’éprouvais pour Alexandre.
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— J’aurais cru que j’éprouverais plus de chagrin à contempler l’océan pour la dernière fois. Mais en vérité… Plus on se rapproche de la mort et plus le monde perd de sa saveur.
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Dorian avait beaucoup de talent. Il maîtrisait parfaitement la technique, mais c’était également un interprète d’une grande sensibilité qui savait faire ressortir les spécificités d’un morceau. Durant la demi-heure où il joua, Élisabeth reconnut plusieurs extraits qu’elle avait déjà entendus et constata avec admiration qu’il savait les rendre bien plus attractifs qu’ils ne le lui avaient jamais paru. La jeune femme s’attendait à ce qu’il y ait une certaine raideur dans son jeu, de la froideur ou au moins de la tristesse, mais il exprimait bien autre chose dans la musique, tant dans son interprétation que dans les morceaux qu’il choisissait. Il termina d’ailleurs par une série de partitions gaies et enlevées dont la joyeuse vitalité amena un sourire aux lèvres d’Élisabeth, irrésistible. Elle avait peine à croire que cet homme pouvait être le même que celui qui avait abusé d’elle la nuit précédente et pourtant… Pourtant il jouait, et d’une manière qui lui évoquait un enfant charmant et turbulent.Lorsqu’il fit résonner les dernières notes dans une envolée qui ressemblait à un rire moqueur, il était en sueur et il y avait une lueur de plaisir dans ses yeux. Élisabeth se mit à applaudir avec enthousiasme et il s’inclina vers elle avec un demi-sourire satisfait.
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— On se marie pour le meilleur et pour le pire, n’est-ce pas ? souffla-t-elle. Vous m’avez donné le meilleur pendant ces années, alors je vais essayer d’affronter le pire…
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Je ne suis pas d’accord. Le bien ce n’est pas… Ce n’est pas ne jamais vouloir du mal à personne, ne pas être capable de faire de mal… Le bien, c’est… c’est avoir le pouvoir de faire le mal et choisir de ne pas le faire. Ceux qui font le bien parce qu’ils n’ont pas d’autre choix ne sont pas de… de bonnes personnes. Ce sont simplement des faibles. Tu fais partie des forts, Alex, tu as le pouvoir de décider. Ça ne tient qu’à toi…
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Raphaël Deluca était un psychopathe et c’était entièrement sa faute si elle se retrouvait à sa merci. Comment avait-elle pu ignorer les signes aussi longtemps ? Tout dans ses manières suggérait qu’il était déséquilibré, le comportement même de son frère, le fait que la police s’intéressait à lui. Et les caméras, bon sang ! Qu’est-ce qui lui avait pris de passer outre une chose pareille ? N’importe qui de normalement constitué aurait fui après cet incident ! Mais non, elle s’était crue plus maline, elle était restée et maintenant elle était dans la merde. Elle avait besoin d’aide.Emma plongea la main dans sa poche pour attraper son téléphone, prête à rameuter tous les gens qu’elle connaissait, mais elle découvrit avec effroi qu’elle n’avait strictement aucun réseau dans cette pièce étrange. Elle tenta malgré tout d’appeler, mais il ne se passait rien et elle n’avait aucun accès à Internet. Évidemment, il avait dû prévoir qu’elle réagirait ainsi. Idiote qu’elle était !Emma abandonna son téléphone et s’obligea à considérer les choses avec calme. Que pouvait-il lui faire après tout ? Si elle disparaissait, il serait forcément le premier suspect,
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