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3.61/5 (sur 14 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Titulaire d'un doctorat de 3e cycle en lettres modernes (sur la comédie avant Molière), Colette Cosnier a été maître de conférence à l’université Rennes II en Littérature Comparée, ainsi qu’à l’université du Maine.

Spécialiste de l’Histoire des femmes, elle consacre une partie de ses recherches aux femmes du XIXe siècle.

Elle a écrit plusieurs romans et biographies de Marie Bashkirtseff, Louise Bodin et Marie Pape-Carpentier.

Source : http://www.editionsguerin.com
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Bibliographie de Colette Cosnier   (14)Voir plus

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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
Ce qui me décida à l'ascension du Mont-Blanc (la plus capitale de toutes), c'est la facilité avec laquelle j'avais fait les précédentes, entre autres le Jardin qui passe pour difficile ; en en redescendant (le 1er août 1838), je vis la cime du géant alpestre tout illuminée par le soleil couchant, et en ne me sentant nulle fatigue des cinq heures de mulet et huit heures de marche que je venais de faire dans la même journée, je me dis :
- Je puis aller là-haut ! .. Je verrai une des plus grandes scènes de la nature, ce sera un tableau pour mon musée intérieur et un souvenir dans ma vie. La vanité de faire une chose extraordinaire n'y fut pour rien, je vous l'assure.
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Il faudra que tout le savoir qu'on admire tant chez un homme reste, chez son épouse ou chez sa fille, comme la torche sous le boisseau, invisible.
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Point n'est besoin de consulter les livres, il suffit de se promener dans les rues d'une ville : rares sont celles qui portent des noms féminins.
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Les femmes étant des pécheresses en puissance, il faut les tenir à l'écart de l'arbre de la science : au cours des siècles, les filles n'ont été élevées que dans la préparation de leur destin biologique ; il n'est pas nécessaire de les instruire plus que ne le demanderont la tenue du ménage, ou la surveillance des devoirs de leurs jeunes enfants.
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Reconnaissons que les femmes peuvent être, tout aussi bien que les hommes, à la merci d'un entraînement sensuel, de plusieurs entrainements sensuels ou sentimentaux, et il n'y a pas de raison pour qu'un homme exige d'une femme une continence, une chasteté, une fidélité auxquelles il est bien rare qu'il s'astreigne lui-même» (« Le rôle de la mère », La Voix des Femmes, 25 août 1919).
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Les travaux d'aiguille sont une assurance sur l'avenir : à ces adolescentes qui n'ont d'autre horizon que le mariage et qui n'apprennent pas de métier on démontre que la couture pourra subvenir à leurs besoins si elles se retrouvent sans ressources.
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D'emblée, la jeune fille qui suit ces cours n'est pas considérée comme une élève ordinaire. Ses enseignants, obsédés par la fragilité de la femme, procèdent avec elle comme avec un malade. Ce n'est pas un collégien ou un lycéen qu'on peut rudoyer.
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Le domaine réservé aux femmes se borne à quelques genres littéraires : la lettre et le journal intime. Les hommes écrivent des sermons, des pièces de théâtre, des livres d'histoire naturelle, et des traités de l'existence de Dieu : ils écrivent.
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Les qualités les plus prisées chez celles qui écrivent, ce sont leur simplicité, leur modestie, leur bon sens et leur modération, vertus présentées comme essentiellement féminines, beaucoup plus que leur talent littéraire
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Le bonheur, c'est d'oublier la mort. Eh bien, la mère se survit en son enfant.
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