Jamais je n'oublierai ces paroles poignantes qu'un jour il avait prononcées à demi-voix, peu après ses quatre-vingts ans. C'est dommage, c'est tellement dommage,disait-il. Et enfoncé dans son fauteuil aussi vieux que lui, lui qui avait toujours veillé à se préserver, à rester digne comme le font les gens d'ici,, il s'était mis à pleurer. Oui, il avait pleuré devant moi sur cette existence qui le désolait. p. 35