[...]c'est le professeur norvégien Karl Reichelt [...] qui a mis en lumière les troubles "mentaux envahissants" causés par la dégradation partielle du gluten. Dès 1986, alerté par la présence de peptides du gluten dans les urines de sujets hyperactifs, épileptiques et schizophrènes, Reichelt notait la présence quasi constante, et à des taux élevés, de peptides opioïdes dérivés du gluten dans les liquides biologiques d'enfants autistes. Les opioïdes sont des substances médicamenteuses dérivées de l'opium, comme la morphine et l'héroïne. Reichelt a découvert qu'un déséquilibre de la flore intestinale empêche la digestion correcte des protéines contenues dans le gluten et la caséine (peptide de lait) qui sont alors transformées en dérivés gliadomorphine et casomorphine dont la structure est proche de celle des opioïdes. Plusieurs recherches ont ensuite confirmé cette thèse.
Nourris au gluten, le rat perd ses facultés d'apprentissage, le chat adopte un comportement bizarre, les chatons et les chiots ne pleurent pas lors du sevrage.
...les peptides opoïdes dérivés du gluten et de la caséine jouent un rôle déterminant dans l'autisme. [...] ces substances morphino-mimétiques ont, comme n'importe quelle drogue, des effets addictifs qui ont des retentissements négatifs sur l'apprentissage, l'affectivité, la socialisation. En se fixant sur les neuro-recepteurs, [....] long terme[... ]troubles psychiques, cognitifs et neurologiques. [p130]
le "régime sans gluten et sans caséine" (SGSC) soulage la plupart des enfants et adultes souffrant d'autisme et de schizophrénie.
L'intoxication au mercure serait donc en partie responsable de la mauvaise dégradation des protéines du blé et du lait.