AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de ninamarijo


« Aux dernières lueurs du crépuscule, ils traversèrent un large plateau volcanique encastré dans l’arène des collines. Les collines étaient d’un bleu sombre dans la pénombre bleue et les pieds arrondis du cheval faisaient un bruit mat sur le gravier du désert. La nuit tombante venait par l’est et l’obscurité qui passait au – dessus d’eux arriva dans une soudaine bouffée de froid et de silence et passa. Comme si l’obscurité avait elle – même une âme qui était l’assassin du soleil courant vers l’ouest, comme les hommes l’ont cru jadis, comme ils pourraient le croire encore un jour. Ils arrivèrent au bout de la plaine dans l’ultime lumière mourante homme et louve et cheval sur les terrasses des collines basses fortement érodées par le vent et ils traversèrent une clôture ou plutôt là où il y avait eu jadis une clôture, les fils de fer depuis longtemps tombés et enroulés et emportés et les petits piquets nus de bois et de mesquite partant sans but dans la nuit, à la file comme un cortège de retraités voûtés et tordus. . Ils franchirent le col dans l’obscurité et il arrêta son cheval et contempla les éclairs au sud loin au – dessus de plaines du Mexique. Le vent les cinglait entre les arbres du col et dans le vent il y avait des aiguilles de grésil ».
Commenter  J’apprécie          120





Ont apprécié cette citation (12)voir plus




{* *}