Il est difficile de trouver un endroit dans le Wyoming où le vent ne règne pas en maître ; où le son souverain ne traverse pas les parcs des Bighorns avec un hurlement guttural rauque. Je me demande parfois si le vent manque aux arbres dans les moments rares où il se calme, où l'air est immobile et où les cieux d'un bleu pur, léger, se déploient au-dessus des montagnes.