Crux D`Esmussin

Une jeune femme se réveille avec une migraine. Elle ignore qui elle est et où elle est. Un homme l’offre à un autre homme et ensuite, l’enferme dans une cave sans confort. Chaque fois qu’elle est sortie de cette pièce sordide, c’est de nouveau pour être offerte et soumise à d’autres hommes qui abusent d’elle sans limite. Elle se souvient qu’elle s’appelle Mathilde et se rend compte qu’on la drogue à son insu. ...



Le scénario, sans doute pour nous faire vivre le calvaire de Mathilde est brouillé à l’image de l’esprit de la pauvre femme victime. Du début, jusqu’à la rébellion de Mathilde, voyeur, le lecteur assiste, impuissant, au viol de la pauvre femme. Oui, sans détour, je qualifie cette sordide histoire de viol. Donc, je n’aime pas ça. Je n’ai donc pas aimé ce livre et je ne cautionne pas cette violence. Je crois que l’érotisme a besoin de tendresse et d’amour pour exister et ici, cette qualité et ce sentiment font défaut dans cette lamentable histoire. Juste du cul pour du cul avec comme prétexte pour le nourrir de la violence, de la séquestration et l’abus du corps d’une pauvre victime. Quant aux dessins, je les trouve tout aussi grossiers que l’histoire. Tout en noir et blanc, les visages sont laids, surtout les visages masculins, les corps sont presque difformes, les scènes de sexe sans émoi. Bref, je trouve que ce livre est à éviter. Plus de 230 pages répulsives et tueuses d’érotisme dont pourtant, il se vante d’en être l’un des chantres.