Citations de Cynthia Goossens (14)
Voilà où conduisent les mensonges, les non-dits : aux désarrois, à la tristesse... Mais quelquefois, ils peuvent servir aussi à protéger ceux que l'on aime.
J’adore quand April se déhanche de la sorte, elle est d’une sexytude hors du commun, mais elle ne s’en rend même pas compte. C’est naturel. Rien d’accentué, rien de grossier ni de déplacé, juste sensuel, et je peux avouer que je déteste en ce moment tous les regards de ces hommes sur elle, ainsi que ceux de deux de mes anciens clients qu’on a salués un peu plus tôt.
Je l'aimais… je l'aimais plus que quiconque au monde, mais j’étais perdue ne sachant plus si je devais écouter mon cœur ou ma raison. Mon esprit me martelait de le laisser avoir une vie où il ne finirait pas par avoir des regrets et peut-être même de la rancœur, mais mon cœur désirait rester près de lui et avancer…
Il est difficile de voir la femme qu’on aime dévastée et de ne rien pouvoir faire pour calmer sa douleur, surtout lorsqu’on ressent soi-même un poids insupportable, prêt à s’effondrer sur soi à tout moment.
Elle est magnifique, ses cheveux remontés sur le côté, dégageant sa nuque et révélant de splendides boucles d’oreilles. Elle est d’une telle beauté.
Soudain, ses yeux rencontrent les miens. Ils pétillent d’une lueur dévastatrice. Mon corps frémit. C’est alors que mon attention se pose sur ses lèvres. Elles m’attirent irrésistiblement, comme un aimant.
Cette femme était intrigante et un peu rebelle, alors qu’elle déviait sans cesse son regard du mien, comme pour vouloir me dire qu’elle n’était pas intéressée. Ce qui avait aiguisé davantage ma curiosité.
Cet homme avait réussi à s’immiscer dans mon esprit. Il avait engagé une nouvelle fois l’agence pour un séminaire à Las Vegas et sa compagnie de chaque jour était comme un second souffle pour moi. Drew n’a jamais rien lâché, jusqu’à ce qu’il parvienne à m’ouvrir les yeux sur l’affection que j’avais pour lui aussi, mais j’avais peur de ces sentiments trop intenses, peur de souffrir à nouveau, peur de le condamner à un avenir qu’il n’aurait certainement pas envisagé, alors j’avais fui…
Je me souviens de Drew ce soir-là, de ses yeux me dévisageant, son sourire charmeur, sa peau légèrement hâlée, sa chevelure déstructurée, d’un blond foncé. On aurait dit un mannequin sorti tout droit d’un magazine. Sa beauté m’avait frappé tout de suite. On ne pouvait pas ne pas le remarquer. Il était plein d’élégance. Sa posture lui conférait de l’assurance et son regard était doté d’une personnalité certaine. Je me rappelle avoir pensé qu’il devait sûrement avoir l’habitude d’obtenir tout ce qu’il souhaitait sur un claquement de doigts.
Dans mon enfance, je n’ai jamais manqué de rien, matériellement parlant, mais il y a des choses qui ne s’achètent pas. L’absence d’amour, de reconnaissance de mon père, son éloignement m’ont longtemps affectée. Adolescente, j’avais découvert sa nouvelle vie sur les réseaux sociaux, mais je n’y allais plus, car il m’était difficile de le voir s’épanouir dans une vie dont je ne faisais plus partie. Cela pèse lourd, une absence. Bien plus lourd qu’une disparition. Parce qu’avec les morts, on sait qu’ils ne reviendront pas. Tandis que les lointains nous font espérer.
J’ai tellement attendu qu’il réapparaisse un jour dans ma vie.
Mon grand amour, je l’ai rencontré, je n’avais alors que 18 ans. Je sais, j’étais très jeune, mais à l’instant où vous trouvez la personne tant attendue, vous savez que votre vie va être bouleversée à jamais, et… c’est ce qu’il m’est arrivée. Je n’avais jamais autant désiré un homme avant Matt, alors qu’il avait tout du style mauvais garçon que tous parents conseilleraient d’éviter avant de souffrir.
L'amour survient souvent là où nous nous y attendons le moins. Il peut être destructeur, irrationnel, compulsif, fusionnel, passionné ou tout à la fois. Fragile, il nous pousse au bout de tout jusqu'à quelquefois se perdre soi-même.
April était si belle. Son visage encore enfantin était si innocent. On aurait dit que Cupidon venait de penser à moi et m'amenait un ange. Elles avaient pris place. Isa s’était installée sur le premier siège et April sur le suivant. Je n’avais pas pu m’en empêcher et m’étais assis sans réfléchir à côté d’elle. Je m’en souviens comme si c’était hier. April s’était retournée et m’avait dévisagé.
La vie est imprévisible. Un jour, vous pouvez vous sentir indestructible, et le lendemain, sans crier gare, vous retrouver au pied du mur.
Nous avons tous des rêves, mais combien d'entre nous les réalisent ? Combien d'entre nous se décident à oser les exaucer, à entreprendre des changements ? Se dépasser nous demande très souvent beaucoup de courage, d'audace, de confiance en soi pour que nous puissions nous révéler et devenir des personnes plus vivantes que jamais.