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Critiques de Damien Vanderstraeten (36)
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Back to perdition, tome 1

J'ai bien aimé cette bd mais devant le peu d'enthousiasme, je m'étonne quand même un peu. C'est vrai que l'histoire est simple mais elle a le mérite d'être claire et plutôt bien construite.



Honnêtement, on a envie de découvrir la suite de cette histoire d'amour entre une jeune femme blanche et un aborigène. Il est question d'une exploitation de crocodiles dans la région de Darwin en Australie. Peu de bd ont pour cadre un tel sujet. Le thème central est le racisme qui va conduire à une traque sans merci du jeune couple à travers le bush.



J'ai adoré ce mélange entre un ciel orageux, un paysage boueux et la meute de crocodiles sanglante à l'image d'un propriétaire terrien haineux qui souhaite récupérer sa fille. On baigne véritablement dans l'horreur absolue. Ce thriller haletant est sans concession notamment avec des scènes d'action spectaculaires. Back to Perdition nous mènera assez loin ...
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Back to perdition, tome 1

Ambiance très vite établie, récit très efficace avec une mise en place très rapide.

Le lecteur est vite happé par cet univers original.

Un très bon moment de lecture.
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Back to perdition, tome 1

bande dessinée en deux tomes ce qui est assez rare pour le noter! le genre un thriller noir et glauque à souhait!

l'histoire se passe en australie dans le bush, "Perdition, c’est la ferme de crocodiles où vit Angie, une jeune Australienne blanche, avec son père et leurs employés qu’il maintient sous un joug de terreur."

malgré ce climat de terreur angie tombe amoureuse de mayaw un jeune aborigene. quand le pere l'apprend c'est la fuite des deux amoureux et aussitot la traque de ceux ci par l'homme de main de son pere.

Entre amour et haine ce polar nous lance sur la fuite des deux tourtereaux a travers l'australie mais qui des deux remportera?

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Back to perdition, tome 1

Perdition, en Australie....Une ferme de crocodiles....Angie, la fille du propriétaire, un homme rustre et violent, tombe amoureuse de Mayaw, un jeune aborigène....

Son père découvrant cette liaison, ils sont obligés de fuir pour échapper à la colère paternelle....

Ambiance très sombre,lourde, pesante....exactement comme peut l'être la saison humide (wet season) dans cette région de l'Australie.....

On est plongé d'emblée dès les premières cases dans la violence, un ciel pesant, prêt à éclater, des crocodiles qui se déchainent......Puis tout s'enchaîne.....Angie et Mayaw qui se retrouvent dans la nuit pesante, décident d'aller faire un tour, le père qui découvre le tout et envoie un de ses employé (amoureux lui aussi d'Angie à à leur poursuite...

Le rythme est haletant, efficace....Il y a très peu de temps mort et nous fait découvrir cette partie de l'Australie, cette terre sauvage, immense....ou vivent les aborigènes.....

Jusqu'à une fin qui nous laisse un gout d'amerturme....et de dépit....

Noir, très noir....

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Back to perdition, tome 1

1994, dans le Nord de l'Australie. D’épais nuages s’approchent de Perdition, une ferme à crocodiles qui maintient ses employés sous le joug de la terreur. Seule la présence d’une jeune femme blonde dénote avec l’hostilité de l’endroit. Alors que le déluge se rapproche, c’est surtout la colère de Connors, le maître des lieux et le père de la belle, qui est à redouter. Ce raciste notoire vient en effet d’apprendre que sa fille chérie sort avec l’un des noirs qu’il exploite. Fou de rage, il envoie un chasseur sans scrupules à leurs trousses. La tempête gronde de plus en plus fort ...



Associés de longue date ("Règlement de contes" chez Soleil, "Welcome to Hope" et "Parce que le paradis n'existe pas" chez Bamboo), les deux Damien (Marie et Vandenstraeten) se lancent dans un nouveau polar sordide, entièrement dans l’esprit de "Welcome to Hope".

Situant ce diptyque Down Under, dans un endroit lugubre, aux mains d’éleveurs xénophobes et surplombé d’un ciel aussi menaçant que les crocodiles qui y grouillent, les auteurs invitent donc à découvrir un nouveau bled où les hommes se font justice eux-mêmes et qui n’a absolument rien à envier au trou perdu qu’ils avaient ironiquement baptisés «Hope». Une fois le décor planté et l’idylle contre-nature découverte par le paternel d’Angie, le récit prend des allures de road-movie assez classique. Le rythme s’accélère et la traque sans merci distille bien vite son lot d'abominations et d’horreurs. Le suspense monte crescendo jusqu'à cette dernière page qui laisse présager que le pire n’est malheureusement pas encore atteint.



Si cette histoire d’amour entre un aborigène et une blanche n’hésite pas à mélanger les couleurs, la colorisation adéquate de Cyril Saint-Blancat se cantonne principalement à des tons aussi sombres que les perspectives d’avenir de ce couple mixte. Derrière une couverture qui préfigure le contenu de ce thriller jubilatoirement noir, Vanders livre des visages hargneux, dont la dureté fait autant froid dans le dos que la bêtise et la cruauté qu’ils dissimulent. Les paysages boueux, le bestiaire sanglant et le ciel orageux contribuent à installer une atmosphère pesante, parfaitement en accord avec l’ambiance glauque et malsaine imprégnée par le scénario.



Si la route qui mène à Perdition ne déborde pas d’originalité, elle est cependant marquée par l’efficacité d’un duo parfaitement rodé et adepte de polars bien sombres ...
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Back to perdition, tome 1

L'histoire, bien que très violente m'a passionnée.

On se trouve totalement immergés dans un univers chaud, humide, marécageux : nous sommes en Australie dans un élevage de crocodiles.

Les blancs y cohabitent (mal d'ailleurs) avec les aborigènes.

Les tensions sont palpables, la moindre parole ou le plus petit geste pouvant déclencher un cataclysme.

On y fait la connaissance avec une jeune fille, Angie, son père et leurs employés qui tous, s'occupent d'une ferme dédiée aux crocodiles.

L'amour et la haine vont faire voler en éclat le quotidien de ces personnages. On assistera alors à une course-poursuite, une véritable chasse à l'homme, et ce, sous des cieux déchaînés.

Les dessins et les couleurs vives, riches, épaisses, presque poisseuses comme du sang sont au service de cette histoire où la violence et la terreur règnent en maîtres.
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Back to perdition, tome 2

Avec Back To Perdition le duo Marie/Vanders nous offre une fois de plus un récit haletant et efficace. Conclue en deux tomes, cette histoire a le mérite de ne souffrir d'aucun temps mort et de n'épargner personne… pas même le lecteur…
Lien : http://bulles-et-onomatopees..
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Back to perdition, tome 2

Voici donc la suite et fin de ce diptyque des inséparables Damien (Marie et Vandenstraeten). Associés de longue date (« Règlement de contes » chez Soleil, Welcome to Hope et « Parce que le paradis n’existe pas » chez Bamboo), les deux auteurs livrent la conclusion de ce polar sordide, entièrement dans l’esprit de l’excellent Welcome to Hope.



Le lecteur a donc droit à la suite de ce road-movie situé Down Under, mettant en scène l’amour impossible entre un aborigène et une blanche. On avait abandonné ce couple mixte en bien mauvaise posture, pourchassé par les sbires du paternel xénophobe de la belle dans un environnement particulièrement hostile où les hommes se font justice eux-mêmes. Et ce deuxième volet ne démarre pas sous de meilleurs auspices, avec des auteurs bien décidés à ne rien épargner à leurs personnages. Si la fuite d’Angie emmène le récit bien loin de Perdition, le scénariste revient régulièrement sur la situation tendue qui règne dans cette ferme à crocodiles surplombée d’un ciel de plus en plus menaçant, pour terminer son histoire là où elle avait débutée : au milieu des crocodiles.



La suite de cette traque sans merci continue donc de distiller son lot d’abominations et d’horreurs et ne réserve que peu de place à l’espoir. Derrière une couverture qui préfigure le contenu de ce thriller jubilatoirement noir, Vanders livre des visages hargneux, dont la dureté fait autant froid dans le dos que la bêtise et la cruauté qu’ils dissimulent. Les paysages boueux, le bestiaire sanglant et le ciel orageux contribuent à installer une atmosphère pesante, parfaitement en accord avec l’ambiance glauque et malsaine imprégnée par le scénario. Enchaînant des cases peu bavarde, il accélère le rythme de cette fin de diptyque jusqu’à cette note finale qui ponctue en silence ce polar efficace et sombre à souhait.



Retrouvez cet album dans mon Top de l’année !
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Back to perdition, tome 2

bande dessinée en deux tomes ce qui est assez rare pour le noter! le genre un thriller noir et glauque à souhait!

l'histoire se passe en australie dans le bush, "Perdition, c’est la ferme de crocodiles où vit Angie, une jeune Australienne blanche, avec son père et leurs employés qu’il maintient sous un joug de terreur."

malgré ce climat de terreur angie tombe amoureuse de mayaw un jeune aborigene. quand le pere l'apprend c'est la fuite des deux amoureux et aussitot la traque de ceux ci par l'homme de main de son pere.

Entre amour et haine ce polar nous lance sur la fuite des deux tourtereaux a travers l'australie mais qui des deux remportera?



Suite et fin du polar qui scotche par sa sobriete en texte tout passe par les images!
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Back to perdition, tome 2

L'histoire, bien que très violente m'a passionnée.

On se trouve totalement immergés dans un univers chaud, humide, marécageux : nous sommes en Australie dans un élevage de crocodiles.

Les blancs y cohabitent (mal d'ailleurs) avec les aborigènes.

Les tensions sont palpables, la moindre parole ou le plus petit geste pouvant déclencher un cataclysme.

On y fait la connaissance avec une jeune fille, Angie, son père et leurs employés qui tous, s'occupent d'une ferme dédiée aux crocodiles.

L'amour et la haine vont faire voler en éclat le quotidien de ces personnages. On assistera alors à une course-poursuite, une véritable chasse à l'homme, et ce, sous des cieux déchaînés.

Les dessins et les couleurs vives, riches, épaisses, presque poisseuses comme du sang sont au service de cette histoire où la violence et la terreur règnent en maîtres.
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Back to perdition, tome 2

Cette conclusion du récit est tout autant réussie que l'introduction du premier tome.
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Liverfool

En évitant les clichés traditionnels (Sex, drugs and Rock ‘n roll), les auteurs nous dévoilent un monde du rock à la naissance du genre. Plus qu’une énième histoire des Beatles en BD, cet album, par son jeu trouble autour du vrai et du faux, restitue de fort belle manière l’esprit des sixties, bien avant qu’il ne devienne kitsch ou à la mode.
Lien : http://www.actuabd.com/Liver..
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Liverfool

S’il est efficace et didactique, ce choix de mise en scène laisse le lecteur un peu trop distant des événements présentés
Lien : http://www.bodoi.info/critiq..
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Liverfool

Cet album est une très belle surprise.
Lien : http://www.auracan.com/album..
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Liverfool

C'est sous un angle plutôt original que sont racontés les débuts des Beatles à travers le parcours de leur premier (et éphémère) manager. Les auteurs, que ce soit du point de vue scénaristique ou graphique, parviennent à immerger totalement le lecteur dans les lieux et l'époque, et lui permettent de ressentir cette atmosphère si particulière à chaque page du récit.

Ce n'est pas nécessaire d'être absolument fan des Beatles pour découvrir cet album.
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Liverfool

J’ai lu il y a quelques temps la biographie de celui qui avait été qualifié de 5ème Beatle : non pas Stuart Sutcliffe, ni Pete Best mais le producteur Brian Epstein (Le cinquième Beatles (l'histoire de Brian Epstein)). Oui, un bon nombre de personnes pouvaient réclamer ce titre. Mais qui se souvient de celui qui a découvert le Groupe avant son succès mondial ? Il s’agit d’Allan Williams, leur premier manager. C’est toute son histoire qui est fort méconnue. Après lecture, j’avoue avoir un autre regard sur ce groupe mythique.



On découvre que c’est ce gars qui possédait des clubs à Liverpool qui va se décarcasser pour promouvoir ce groupe. On découvre également des débuts calamiteux avec un Stuart plus passionné par la peinture que par la basse. Fort heureusement, le groupe va progresser. Il y a aura toujours ce problème de batteur qui fait défaut et où cela se succède à ce poste. C’est également cet agent du groupe qui les fera jouer à Hambourg (en Allemagne) dans des établissements plutôt situés dans les quartiers chauds.



Malheureusement, après avoir tout supporté (et notamment un John Lennon insupportable), voilà que le groupe l’abandonne aux prémices de la gloire. On connait la suite avec Brian Epstein qui prendra le relais. On se dit que ce pauvre homme avait du flair et a contribué à construire le groupe mais qu’il n’a pas récolté les bénéfices. La manière dont s’est passée son éviction ne m’a pas trop plu. Il faut dire que par la suite Peter Best, le membre le plus populaire du groupe, subira le même sort. C’est la dure loi du show business.



Aujourd’hui, plus personne ne fait mention de son nom en sa qualité de premier manager des Beatles. Ils l’ont rayé de leur biographie. En effet, le rôle d’Allan Williams s’est, au cours de cette courte période, surtout limité à celui d’un intermédiaire ou d’un simple agent chargé d’engager occasionnellement les Beatles pour quelques concerts, à commencer pour son propre établissement, le Jacaranda. Et même s’il prélevait une commission sur les opérations qu’il réalisait, il n’a jamais été pour les Beatles un véritable manager au sens où Brian Epstein le fut par la suite.



On sent de la rancoeur et on peut le comprendre même si cela reste sa vision des choses. Cette bd lui rend un hommage et nous montre les véritable dessous de ce groupe mythique. Les Beatles restent encore à ce jour le groupe ayant vendu le plus d’album dans le monde.
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Liverfool

L'histoire commence de nos jours, quand un groupe de jeunes Français parcourt Matthew Street et croise un homme d'un certain âge qui leur propose de leur raconter la genèse des Beatles. Le prenant pour un fou, ils passent leur chemin avant de se laisser convaincre. Et cet homme les envoie 50 ans en arrière, au début des années 60, quand les Beatles n'avaient pas encore de nom définitif, qu'ils jouaient à cinq et sans batteur. Ils croisent la route d'Allan Williams qui leur propose de jouer dans un ses clubs de Liverpool qu'il a racheté alors qu'il était plombier. Le bouquin raconte donc l'histoire des Beatles jusqu'à leur rencontre avec Brian Epstein au travers d'anecdotes souvent drôles. On redécouvre le passage à Hambourg avec un Allemand ébourriffant, on redécouvre les passages du groupes au Jaccaranda et au Cavern Club. Du coup, Allan Williams est-il un loser qui a laissé échapper les Beatles vers Epstein ? Est-il un mythomane qui s'est un peu inventé une vie ? Sans doute un peu des deux, à la lecture du making of en fin d'ouvrage. Les auteurs se sont largement documentés sur cet homme qui s'avère être, quand même, un catalyseur du début de carrière des Beatles.



Côté dessin, point essentiel, on reconnaît les héros, John, Paul, George et les autres. Le dessin, tout en noir et blanc est d'excellente facture, dynamique et agrable. Liverfool est donc une bonne surprise de la fin d'année 2012. L'avantage de cet ouvrage est également qu'on peut le mettre entre toutes les mains, fan de Beatles ou pas. Les auteurs abordent très peu l'aspect musique en tant que tel. Ils préfèrent s'attacher au caractère des héros et à leur façon de vivre. Bref, un petit livre sympathique.
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Parce que le paradis n'existe pas

Après « Règlement de contes », une revisite des grands classiques de la littérature enfantine au sein d’un western, et « Welcome to Hope », un thriller délicieusement sombre, les deux Damiens (Marie et Vanderstraeten) livrent un roman graphique de 160 pages, bercé par des souvenirs d’enfance.



L’histoire est celle de Fabian, 36 ans, dont la vie se retrouve coincée sur une voie sans issue. Contraint de retourner vivre chez ses parents, dans la campagne de son enfance, il se retrouve à la case départ d’une vie qui ne semble pas avoir grand-chose à lui offrir. C’est à ce moment que Damien Marie intègre un élément fantastique à son récit, qui n’est pas sans rappeler le retour en enfance du héros de Jirô Taniguchi dans le cultissime Quartier Lointain. Tout comme Hiroshi, Fabian va faire un bond en arrière et se retrouver dans son corps d’enfant, la forêt servant de lieu de passage entre son corps de 36 ans et celui de 10 ans. Cette idée de partir se ressourcer dans son propre passé pour retrouver son innocence et ses illusions tout en conservant son expérience d’adulte n’est donc pas neuve, mais quand elle est bien exploitée, elle permet de livrer des récits touchant et emplis de nostalgie. Malheureusement, malgré la maîtrise narrative de Damien Marie et l’aspect touchant de ce retour en enfance, le récit manque un peu de force. L’enfant qui sommeille encore en nous, s’amuse sur ce terrain de jeu en compagnie du jeune Fabian, mais l’adulte ressort avec un petit arrière-goût de trop peu. Le Fabian adulte manque un peu de profondeur, ses problèmes et son passé affectif ne sont pas suffisamment développés malgré un bref prologue qui manque un peu d’efficacité. Ce manque d’empathie avec le Fabian adulte est assez dommage.



Au niveau du graphisme, Damiens Vanderstraeten, alias Vanders, met son dessin à nouveau entièrement au service de l’histoire. Son style offre une grande lisibilité au récit et le choix du noir et blanc permet de laisser la part belle à la narration.



L’histoire de cet homme qui remonte le fil de sa vie pour voir où il s’est emmêlé et qui se ressource avant de se tracer une nouvelle voie, est divertissante, bien racontée, parfois touchante et abandonne le lecteur avec un beau message à emporter.
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Parce que le paradis n'existe pas

A l’âge où la plupart de ses pairs s’installent dans la vie de famille et le travail, Fabien 36 ans, poussé par des échecs tant professionnels que sentimentaux, trouve refuge chez ses parents, au fin fonds d’une campagne où la vie semble s’être arrêtée.

Quelques pas dans la forêt voisines et le voilà replongé dans son adolescence. Les affrontements de bandes rivales, les peurs et les espoirs de l’enfance remontent à la surface. Comme dans un chemin initiatique à rebours, notre héros revisite des épisodes de sa vie trop bien enfouis dans sa mémoire. Repartir du passé est-il un moyen pertinent pour échapper à un présent plombé ? Est-ce une clé d’accès vers un avenir plus heureux ? C’est à ces questions que Fabien essaye de trouver une réponse lors de ses escapades dans le paradis pas si vert de son enfance.

Récit intimiste, parfois touchant. Les scènes des jeux d’enfants et des cabanes au fond des bois ont une puissance émotionnelle et poétique indéniable. Dommage que le reste du récit reste bien sage. Trop sage pour emporter vraiment le lecteur.

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Parce que le paradis n'existe pas

Fabien a la trentaine bien sonnée et il craque. Il n’a plus de boulot et plus de copine. Il décide alors de fuir la ville dans laquelle il vivait pour se réfugier chez ses parents, en pleine campagne, là où il a passé son enfance.



Contre toute attente, c’est cette dernière qui va venir s’immiscer dans son présent d’adulte.



La forêt va être le théâtre de flash back mais aussi une sorte d’univers parallèle où notre héros va littéralement retomber en enfance. C’est toujours la nature qui l’aide à lâcher prise sur son présent et retrouver les sensations de sa jeunesse : « Les gravillons du petit chemin, l’odeur de l’herbe, l’humidité et la souplesse entre mes doigts, je reconnais chaque centimètre carré.»



En plus d’être une ode champêtre, cette bande dessinée est un récit magique qui capture le lecteur, ainsi que Fabien, vers un univers d’innocence et de jeux …



Il est rare qu’une bande dessinée possède une telle densité. Le terme « bande dessinée » est d’ailleurs extrêmement réducteur, pour plusieurs raisons.



Les auteurs ont créé un véritable univers oscillant entre le réalisme et le surnaturel.



Comme dans les récits médiévaux, c’est lorsque Fabien pénètre dans la forêt qu’il change d’univers. Ainsi, une simple ballade au milieu des arbres va se transformer en bond dans le passé : il se retrouve face à un de ses amis d’enfance, Alex, et plus extraordinaire encore, il a retrouvé le corps de ses dix ans…



Lors de multiples occasions, Fabien retrouve ainsi ses petits camarades pour faire les 400 coups, grimés en indiens. Le premier détail troublant est la peinture qu’il a utilisée sous sa forme d’enfant, dans la forêt, et qu’il ramène avec lui, lorsqu’il retrouve le présent…



La frontière entre passé et présent, entre réel et surnaturel devient de plus en plus ténue et comme le héros, nous ne savons plus très bien quel univers est le vrai. La poésie mène le récit… et l’amour viendra même, sous les traits de sa copine, lui donner le meilleur conseil : « N’oublie pas de vivre ! »



Tout n’est malheureusement pas qu’innocence. La vie dans ce qu’elle a de plus sombre va se rappeler à lui. Armé de son appareil photo, il ira alors « chasser les ombres » dans la forêt et nous pourrons admirer ses magnifiques photos, ainsi que le roman de son histoire en fin d’ouvrage.



« Pas d’autre paradis » déclare-t-il en toute fin… Je vous laisse découvrir pourquoi…
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