J'ai bien aimé cette bd mais devant le peu d'enthousiasme, je m'étonne quand même un peu. C'est vrai que l'histoire est simple mais elle a le mérite d'être claire et plutôt bien construite.
Honnêtement, on a envie de découvrir la suite de cette histoire d'amour entre une jeune femme blanche et un aborigène. Il est question d'une exploitation de crocodiles dans la région de Darwin en Australie. Peu de bd ont pour cadre un tel sujet. Le thème central est le racisme qui va conduire à une traque sans merci du jeune couple à travers le bush.
J'ai adoré ce mélange entre un ciel orageux, un paysage boueux et la meute de crocodiles sanglante à l'image d'un propriétaire terrien haineux qui souhaite récupérer sa fille. On baigne véritablement dans l'horreur absolue. Ce thriller haletant est sans concession notamment avec des scènes d'action spectaculaires. Back to Perdition nous mènera assez loin ...
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Ambiance très vite établie, récit très efficace avec une mise en place très rapide.
Le lecteur est vite happé par cet univers original.
Un très bon moment de lecture.
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bande dessinée en deux tomes ce qui est assez rare pour le noter! le genre un thriller noir et glauque à souhait!
l'histoire se passe en australie dans le bush, "Perdition, c’est la ferme de crocodiles où vit Angie, une jeune Australienne blanche, avec son père et leurs employés qu’il maintient sous un joug de terreur."
malgré ce climat de terreur angie tombe amoureuse de mayaw un jeune aborigene. quand le pere l'apprend c'est la fuite des deux amoureux et aussitot la traque de ceux ci par l'homme de main de son pere.
Entre amour et haine ce polar nous lance sur la fuite des deux tourtereaux a travers l'australie mais qui des deux remportera?
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Perdition, en Australie....Une ferme de crocodiles....Angie, la fille du propriétaire, un homme rustre et violent, tombe amoureuse de Mayaw, un jeune aborigène....
Son père découvrant cette liaison, ils sont obligés de fuir pour échapper à la colère paternelle....
Ambiance très sombre,lourde, pesante....exactement comme peut l'être la saison humide (wet season) dans cette région de l'Australie.....
On est plongé d'emblée dès les premières cases dans la violence, un ciel pesant, prêt à éclater, des crocodiles qui se déchainent......Puis tout s'enchaîne.....Angie et Mayaw qui se retrouvent dans la nuit pesante, décident d'aller faire un tour, le père qui découvre le tout et envoie un de ses employé (amoureux lui aussi d'Angie à à leur poursuite...
Le rythme est haletant, efficace....Il y a très peu de temps mort et nous fait découvrir cette partie de l'Australie, cette terre sauvage, immense....ou vivent les aborigènes.....
Jusqu'à une fin qui nous laisse un gout d'amerturme....et de dépit....
Noir, très noir....
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1994, dans le Nord de l'Australie. D’épais nuages s’approchent de Perdition, une ferme à crocodiles qui maintient ses employés sous le joug de la terreur. Seule la présence d’une jeune femme blonde dénote avec l’hostilité de l’endroit. Alors que le déluge se rapproche, c’est surtout la colère de Connors, le maître des lieux et le père de la belle, qui est à redouter. Ce raciste notoire vient en effet d’apprendre que sa fille chérie sort avec l’un des noirs qu’il exploite. Fou de rage, il envoie un chasseur sans scrupules à leurs trousses. La tempête gronde de plus en plus fort ...
Associés de longue date ("Règlement de contes" chez Soleil, "Welcome to Hope" et "Parce que le paradis n'existe pas" chez Bamboo), les deux Damien (Marie et Vandenstraeten) se lancent dans un nouveau polar sordide, entièrement dans l’esprit de "Welcome to Hope".
Situant ce diptyque Down Under, dans un endroit lugubre, aux mains d’éleveurs xénophobes et surplombé d’un ciel aussi menaçant que les crocodiles qui y grouillent, les auteurs invitent donc à découvrir un nouveau bled où les hommes se font justice eux-mêmes et qui n’a absolument rien à envier au trou perdu qu’ils avaient ironiquement baptisés «Hope». Une fois le décor planté et l’idylle contre-nature découverte par le paternel d’Angie, le récit prend des allures de road-movie assez classique. Le rythme s’accélère et la traque sans merci distille bien vite son lot d'abominations et d’horreurs. Le suspense monte crescendo jusqu'à cette dernière page qui laisse présager que le pire n’est malheureusement pas encore atteint.
Si cette histoire d’amour entre un aborigène et une blanche n’hésite pas à mélanger les couleurs, la colorisation adéquate de Cyril Saint-Blancat se cantonne principalement à des tons aussi sombres que les perspectives d’avenir de ce couple mixte. Derrière une couverture qui préfigure le contenu de ce thriller jubilatoirement noir, Vanders livre des visages hargneux, dont la dureté fait autant froid dans le dos que la bêtise et la cruauté qu’ils dissimulent. Les paysages boueux, le bestiaire sanglant et le ciel orageux contribuent à installer une atmosphère pesante, parfaitement en accord avec l’ambiance glauque et malsaine imprégnée par le scénario.
Si la route qui mène à Perdition ne déborde pas d’originalité, elle est cependant marquée par l’efficacité d’un duo parfaitement rodé et adepte de polars bien sombres ...
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L'histoire, bien que très violente m'a passionnée.
On se trouve totalement immergés dans un univers chaud, humide, marécageux : nous sommes en Australie dans un élevage de crocodiles.
Les blancs y cohabitent (mal d'ailleurs) avec les aborigènes.
Les tensions sont palpables, la moindre parole ou le plus petit geste pouvant déclencher un cataclysme.
On y fait la connaissance avec une jeune fille, Angie, son père et leurs employés qui tous, s'occupent d'une ferme dédiée aux crocodiles.
L'amour et la haine vont faire voler en éclat le quotidien de ces personnages. On assistera alors à une course-poursuite, une véritable chasse à l'homme, et ce, sous des cieux déchaînés.
Les dessins et les couleurs vives, riches, épaisses, presque poisseuses comme du sang sont au service de cette histoire où la violence et la terreur règnent en maîtres.
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Cette conclusion du récit est tout autant réussie que l'introduction du premier tome.
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bande dessinée en deux tomes ce qui est assez rare pour le noter! le genre un thriller noir et glauque à souhait!
l'histoire se passe en australie dans le bush, "Perdition, c’est la ferme de crocodiles où vit Angie, une jeune Australienne blanche, avec son père et leurs employés qu’il maintient sous un joug de terreur."
malgré ce climat de terreur angie tombe amoureuse de mayaw un jeune aborigene. quand le pere l'apprend c'est la fuite des deux amoureux et aussitot la traque de ceux ci par l'homme de main de son pere.
Entre amour et haine ce polar nous lance sur la fuite des deux tourtereaux a travers l'australie mais qui des deux remportera?
Suite et fin du polar qui scotche par sa sobriete en texte tout passe par les images!
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L'histoire, bien que très violente m'a passionnée.
On se trouve totalement immergés dans un univers chaud, humide, marécageux : nous sommes en Australie dans un élevage de crocodiles.
Les blancs y cohabitent (mal d'ailleurs) avec les aborigènes.
Les tensions sont palpables, la moindre parole ou le plus petit geste pouvant déclencher un cataclysme.
On y fait la connaissance avec une jeune fille, Angie, son père et leurs employés qui tous, s'occupent d'une ferme dédiée aux crocodiles.
L'amour et la haine vont faire voler en éclat le quotidien de ces personnages. On assistera alors à une course-poursuite, une véritable chasse à l'homme, et ce, sous des cieux déchaînés.
Les dessins et les couleurs vives, riches, épaisses, presque poisseuses comme du sang sont au service de cette histoire où la violence et la terreur règnent en maîtres.
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C'est sous un angle plutôt original que sont racontés les débuts des Beatles à travers le parcours de leur premier (et éphémère) manager. Les auteurs, que ce soit du point de vue scénaristique ou graphique, parviennent à immerger totalement le lecteur dans les lieux et l'époque, et lui permettent de ressentir cette atmosphère si particulière à chaque page du récit.
Ce n'est pas nécessaire d'être absolument fan des Beatles pour découvrir cet album.
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J’ai lu il y a quelques temps la biographie de celui qui avait été qualifié de 5ème Beatle : non pas Stuart Sutcliffe, ni Pete Best mais le producteur Brian Epstein (Le cinquième Beatles (l'histoire de Brian Epstein)). Oui, un bon nombre de personnes pouvaient réclamer ce titre. Mais qui se souvient de celui qui a découvert le Groupe avant son succès mondial ? Il s’agit d’Allan Williams, leur premier manager. C’est toute son histoire qui est fort méconnue. Après lecture, j’avoue avoir un autre regard sur ce groupe mythique.
On découvre que c’est ce gars qui possédait des clubs à Liverpool qui va se décarcasser pour promouvoir ce groupe. On découvre également des débuts calamiteux avec un Stuart plus passionné par la peinture que par la basse. Fort heureusement, le groupe va progresser. Il y a aura toujours ce problème de batteur qui fait défaut et où cela se succède à ce poste. C’est également cet agent du groupe qui les fera jouer à Hambourg (en Allemagne) dans des établissements plutôt situés dans les quartiers chauds.
Malheureusement, après avoir tout supporté (et notamment un John Lennon insupportable), voilà que le groupe l’abandonne aux prémices de la gloire. On connait la suite avec Brian Epstein qui prendra le relais. On se dit que ce pauvre homme avait du flair et a contribué à construire le groupe mais qu’il n’a pas récolté les bénéfices. La manière dont s’est passée son éviction ne m’a pas trop plu. Il faut dire que par la suite Peter Best, le membre le plus populaire du groupe, subira le même sort. C’est la dure loi du show business.
Aujourd’hui, plus personne ne fait mention de son nom en sa qualité de premier manager des Beatles. Ils l’ont rayé de leur biographie. En effet, le rôle d’Allan Williams s’est, au cours de cette courte période, surtout limité à celui d’un intermédiaire ou d’un simple agent chargé d’engager occasionnellement les Beatles pour quelques concerts, à commencer pour son propre établissement, le Jacaranda. Et même s’il prélevait une commission sur les opérations qu’il réalisait, il n’a jamais été pour les Beatles un véritable manager au sens où Brian Epstein le fut par la suite.
On sent de la rancoeur et on peut le comprendre même si cela reste sa vision des choses. Cette bd lui rend un hommage et nous montre les véritable dessous de ce groupe mythique. Les Beatles restent encore à ce jour le groupe ayant vendu le plus d’album dans le monde.
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Fabien a la trentaine bien sonnée et il craque. Il n’a plus de boulot et plus de copine. Il décide alors de fuir la ville dans laquelle il vivait pour se réfugier chez ses parents, en pleine campagne, là où il a passé son enfance.
Contre toute attente, c’est cette dernière qui va venir s’immiscer dans son présent d’adulte.
La forêt va être le théâtre de flash back mais aussi une sorte d’univers parallèle où notre héros va littéralement retomber en enfance. C’est toujours la nature qui l’aide à lâcher prise sur son présent et retrouver les sensations de sa jeunesse : « Les gravillons du petit chemin, l’odeur de l’herbe, l’humidité et la souplesse entre mes doigts, je reconnais chaque centimètre carré.»
En plus d’être une ode champêtre, cette bande dessinée est un récit magique qui capture le lecteur, ainsi que Fabien, vers un univers d’innocence et de jeux …
Il est rare qu’une bande dessinée possède une telle densité. Le terme « bande dessinée » est d’ailleurs extrêmement réducteur, pour plusieurs raisons.
Les auteurs ont créé un véritable univers oscillant entre le réalisme et le surnaturel.
Comme dans les récits médiévaux, c’est lorsque Fabien pénètre dans la forêt qu’il change d’univers. Ainsi, une simple ballade au milieu des arbres va se transformer en bond dans le passé : il se retrouve face à un de ses amis d’enfance, Alex, et plus extraordinaire encore, il a retrouvé le corps de ses dix ans…
Lors de multiples occasions, Fabien retrouve ainsi ses petits camarades pour faire les 400 coups, grimés en indiens. Le premier détail troublant est la peinture qu’il a utilisée sous sa forme d’enfant, dans la forêt, et qu’il ramène avec lui, lorsqu’il retrouve le présent…
La frontière entre passé et présent, entre réel et surnaturel devient de plus en plus ténue et comme le héros, nous ne savons plus très bien quel univers est le vrai. La poésie mène le récit… et l’amour viendra même, sous les traits de sa copine, lui donner le meilleur conseil : « N’oublie pas de vivre ! »
Tout n’est malheureusement pas qu’innocence. La vie dans ce qu’elle a de plus sombre va se rappeler à lui. Armé de son appareil photo, il ira alors « chasser les ombres » dans la forêt et nous pourrons admirer ses magnifiques photos, ainsi que le roman de son histoire en fin d’ouvrage.
« Pas d’autre paradis » déclare-t-il en toute fin… Je vous laisse découvrir pourquoi…
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J'ai bien aimé l'idée du bouquin, les illustrations, certaines conversations avec les parents qui s'approchaient fortement de la réalité, les doutes ressentis etc. Je regrette simplement les longues pages sur les moments de "jeu". Oui il retombe en enfance, oui il se reconnecte à lui-même, oui on saisit l'idée mais oui... on aurait aussi saisi l'idée sans faire 5 pages sur une course poursuite entre indiens dans la forêt.
Je suis un peu mitigée par la fin aussi... qui retombait un peu comme un cheveu sur la soupe.
Pas mal... mais pas incroyable.
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J'ai plutôt bien aimé cette nouvelle sur un homme qui a 36 ans connaît la séparation ainsi que le chômage. Fabien part se réfugier chez ses parents à la campagne afin de retrouver notamment la forêt de son enfance. Dans cette forêt un peu magique, il redevient subitement un enfant où il jouait avec ses copains à combattre un autre clan. Cela rappelle d'ailleurs Quartier lointain de Taniguchi.
Il tente de comprendre le message qu'on essaye de lui faire passer à travers cette distorsion temporelle. Va t'il pouvoir reprendre le dessus sur sa vie d'adulte mal en point ? Tout l'enjeu est là.
Ce n'est pas facile de traiter un sujet généralement peu porteur auprès du grand public sur un homme qui a honte, qui perd confiance en lui après toutes les déceptions qu'il rencontre dans sa vie et qu'on ne verra pas mais qui sont suggérées de manière implicite.
Je trouve personnellement que l'auteur réussit à faire passer les émotions de son personnage principal. Je n'ai même rien à reprocher au dessin qui me paraît fluide tout comme l'enchainement des séquences. On se croirait dans un film un peu étrange.
Parce que le paradis n'existe pas un album touchant à découvrir. Réservé à un public aimant bien les romans graphiques d'introspection.
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