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Citation de Cielvariable


Tristan tient l’objet d’une main. De l’autre, il le caresse. Il est tellement fier.

Marie-toi donc avec, un coup parti !

Ses yeux ronds admirent son joujou. Il est comme une chauve-souris femelle qui se retrouve face à face avec Batman : tout excité. Ce cadeau lui est tombé de nulle part. C’est Noël en juin. Ses lèvres vont fendre tellement il sourit. Un sourire triomphant qui m’agace profondément.

Bravo, bravo ! Veux-tu un trophée ?

Il est planté là, devant sa maison, à nous partager sa joie depuis de longues minutes. Nous revenons de l’école. Maxim m’accompagne en attendant que son père revienne du travail.

— Il est vraiment beau, hein ? demande Tristan pour la soixante-quinzième fois, mais il ne s’agit pas vraiment d’une question.

Si tu nous en parles encore, je te le fais avaler !

— Oui, répond Maxim, sincère. Félicitations !

Le traître a gagné mon vélo. MON vélo. LE MIEN ! Celui que je voulais tant. Celui que j’étais censé remporter.

Pour financer notre voyage de fin d’année à Ottawa, nous devions vendre du papier de toilette. Correction : des CAISSES de papier de toilette. L’instigateur du projet, probablement un illuminé du Conseil d’établissement, s’était dit que les gens seraient ravis d’encombrer tous les racoins de leur maison avec d’imposantes boîtes d’un mètre carré. Il se mettait le doigt dans l’œil.
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