Daniel Dugès

♫Vivo per lei perché mi fa

Vibrare forte l'anima

Vivo per lei e non è un peso

Je vis pour elle depuis toujours

Qu'elle me déchire ou qu'elle soit tendre

Elle nous dessine après l'amour♫

Hélène Segara, Andrea Bocelli - 1996 -





Je voulais repeindre ma vie, mais je me suis mélangé les pinceaux !

J'ai confondu les duos Segara / Bocelli avec Simonetta / Botticelli, c'est ballot !

les premiers dans le music-hall ont brillé sur scènes

les seconds, les Médicis sont devenus leurs mécènes...

Et l'on découvre que le commissaire a de saines lectures, Marie Madelaine est peinte sous les traits de Simonetta,

Le masque de Fer mort à la Bastille est une imposture,

Balivernes, j'aime à vous entendre parler ce français là,

porter le chapeau ou prognathe en bonnet difforme

parler appui ou du beau temps, retraites et réformes

Antoine Bourdelle, et son Centaure Mourant

Envoyer au violon pour nous rendre malingre

Un prétexte pour nous parler de sa ville de Montauban

et de ces deux piliers de l'Art, la cité d'Ingres

Nombreuses suggestions pour ceux qui aiment chercher le fondement des choses

Simonetta Vespucci atteinte du mal subtil , est morte à 23 ans de tuberculose

"A l'heure ou l'Arno traverse en silence,

les rêves de Florence, Simonetta Danse"



Tonton Amerigo Vespucci

Masse Critique

Daniel Dugès

Ed les Monédières

je vous dis "merci"

Etoiles : J'écris Trois mais dis Six... ;-)

Deux histoires se croisent. La première commence par l'assassinat d'un homme à Bellac. Un improbable quatuor, constitué du Commissaire Carrel et de son adjoint l'inspecteur Berger, du juge Gesterre et de Louis Malefond, un spécialiste de l'ésotérisme, mène l'enquête. Un second cadavre, vieux de plus d'un siècle, est bientôt découvert, muré dans une pièce de la maison du premier mort. Mais l'enquête piétine... La seconde histoire nous conte l'histoire de parchemins, porteurs d'un lourd secret, transmis depuis la Grèce aux premières années du christianisme, à travers les siècles, de sociétés secrètes en loges maçonniques. La solution de l'énigme jaillira à la croisée des ces deux récits.



Rien n'est crédible dans ce roman. On peine à croire en l'histoire de ce cinquième évangile, sans doute un peu sulfureux, gardé secret pendant vingt siècles, tout en étant régulièrement traduit et transmis.



Les personnages du vingtième siècle, notre quatuor d'enquêteurs et presque tous ceux qui les entourent, sont trop caricaturaux. Heureusement, il y a en eux un fond d'humanité qui parvient à nous les rendre attachants.



C'est cet humanité, alliée à un fond de terroir et à l'humour salée-sucrée de l'écriture, qui donne un peu de saveur à l'enquête et sauve un peu le livre. Sinon, je ne suis pas certain que je serais allé au bout...


Lien : http://michelgiraud.fr/2019/..

Dans le cadre de masse critique « mauvais genre » d’Octobre, je remercie Babelio et les éditions Les Monèdières pour l’envoi du roman de Daniel Dugès « Au soleil de l’Abbaye »

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Charles Rumeau, libraire à Limoges est assassiné dans la bibliothèque de son père, Jacques Rumeau, lui-même décédé un mois plus tôt.

Paléontologue, Jacques Rumeau était passionné par l’histoire de l’abbatiale de Bénévent en Creuse.

Y a-t-il une alchimie entre les deux morts ?

Existe-t-il un lien avec les recherches historique sur l’abbaye ?

Pour faire la lumière sur cette mystérieuse énigme, l’enquête est confiée au commissaire Romain Carrel et à l’inspecteur Berger.

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Ce roman a obtenu le Prix Saint-Martin Suspense lors de la fête du livre en Mars 2019 à St martin de Jussac.

J'avoue avoir été surprise par l'histoire. Au vu du titre et de la couverture, je pensais lire un genre de thriller, une enquête. Ici, il est plutôt question d'une quête. Le personnage principal, Marco, a la soixantaine. C'est un peintre renommé. Alors qu'il est en train de peindre une toile particulière, son pinceau lui échappe des mains, roule à terre et passe derrière le tableau. Lorsqu'il le ramasse, il est comme propulsé dans son passé. Et le lecteur est alors amené à découvrir l'histoire de ce peintre, ce qui l'a façonné, avec un fil conducteur.



L'écriture est humoristique et pleine d'ironie, certes. Mais il y a des longueurs. J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire. J'ai néanmoins apprécié la "chute".

J'avais enfin entre les mains l'ouvrage que tant d'amis m'avaient chaudement recommandé cet été à Rennes. Daniel Duguès, qui avait déjà écrit : "La rose et l'équerre", venait de sortir aux Editions Trajectoire, "Rennes le Château", un chapitre maçonnique secret.

Bien que ce sous-titre soit déjà en soi une affirmation, je m'étais promis d'aborder le livre sans préjugé, l'esprit le plus ouvert qui soit.



S'il est aisé de suivre l'auteur dans son préambule historique qui a pour tâche de nous situer la place de la Maçonnerie de rite français au sein du mouvement maçonnique, l'on commence à tiquer lorsqu'il tente de nous en expliquer la résurgence secrète et cléricale dans une Aude spécialement et viscéralement anti-cléricale au temps des Saunière.



Daniel Dugès cite trop rapidement Paul Tirand dont l'ouvrage "Loges et francs-maçons audois 1757-1946" fait référence. Ainsi, en 1888, un prêtre égaré et qui ne devait pas connaître, le pauvre, la maçonnerie chrétienne dont va nous parler Daniel, désire rejoindre l'atelier des "Vrais amis réunis" à l'Orient de Carcassonne, atelier qui est donc de rite français. Le cas pause problème et l'impétrant, Pierre Aribaud, curé de Molleville, ne sera finalement accepté que parce qu'il va renoncer à sa fonction de prêtre !

Le vénérable fera en sorte de lui trouver un emploi après que l'ex-cureton ait jeté "son froc au fumier" selon les termes d'une lettre qu'il adresse au Grand Orient. C'est dire l'anti-cléricalisme forcené de ces républicains convaincus.

L’histoire n’a pas du passer inaperçue, il est donc fort étrange que ce triste curé n’est pas au moins était approché par ce groupe secret pratiquant un rite plus propre à faire taire ses déchirements de conscience.



Ces mêmes francs-maçons auraient donc, dans leurs hauts grades, des membres d'un avis totalement différents, catholiques et monarchistes, ils vont selon Daniel Dugès commanditer la restauration de l'église de Saunière, financer la construction de son domaine. Quelle duplicité !!



Ou alors ce groupe secret et détaché du contexte global de la pensée maçonnique de son temps, plus fidèle à l'oecuménisme des créateurs, aurait recréé un autre mouvement parallèle un siècle après ? Mais peut-on encore parler de franc-maçonnerie ?

Venu pour faire l'inventaire de la maison de son père un mois après sa mort, Charles Rumeau, un libraire de Limoges, est retrouvé assassiné dans la bibliothèque par son épouse.

C'est le commissaire divisionnaire Carrel assisté de l'inspecteur Berger qui se charge de l'enquête.



L’enquête qui consiste en quelques interrogatoires qui ne donnent au lecteur aucun indice au lecteur sur le meurtrier si ce n'est un rapport avec la thématique abordée dans le roman. Toutes les pistes explorées relient les suspects à l'abbatiale de Bénévent. Mais plus que l'enquête qui passe au second plan l'auteur a voulu mettre en avant cette partie de la Creuse.



La thématique de fond explorée est teintée d'ésotérisme. En effet l'alchimie occupe une place primordiale dans le roman, mais l'auteur ne présente rien de plus que l'on ne connaît déjà.



Le duo de policiers fonctionne plutôt bien malgré des échanges où un humour sans finesse se trouve trop présent. On n'échappe pas non plus dans le final à une idylle entre la belle veuve et le commissaire ce qui vient gâcher un dénouement sans surprise.



Un roman policier plutôt décevant malgré une belle plume.
Lien : http://imaginaire-chronique...

Voilà un livre qui offre un bon moment de lecture : un roman policier sur une trame historique et mystérieuse, saupoudré de l'humour du commissaire Romain Carrel. Le "phénomène" raconté dans ce livre donne envie d'aller se promener à Bénévent-L'Abbaye. En en prime, une rencontre inattendue au chapitre 11 qui m'a beaucoup amusée ! Je conseille !

Je dois reconnaître avoir éprouvé, au cours des premières pages, un certain scepticisme quant à l'angle proposé par l'auteur...mais très vite la magie a opéré et je me suis laissé emporter par la délicate plume de M.Dugès.



La nostalgie m'a souvent semblé être un frein à l'évolution de mon chemin de vie.

Peut-être devrai-je être moins radical en voyant mon passé comme un lest parfois trop encombrant...il y existe sans doute beaucoup de belles choses dont mon présent pourrait jouir...



Un tout tout grand merci aux Editions Les Monédières et à Babelio pour cette bien agréable découverte.

J’ai eu l’honneur d’être sélectionné sur MASSE CRITIQUE pour donner mon avis sur le roman de DANIEL DUGÈS et je les en remercie.

Vous allez être transporté avec frénésie et engouement pour ce roman policier. La plume de l’auteur fluide et addictive vous rendra la lecture de cet écrit très agréable.

Nous serons conduits dans le milieu artistique par cette enquête atypique. Le commissaire assez rétrograde va vous régaler.

Ce roman rempli de suspens et de rebondissement séduira tous les amateurs de ce style littéraire.

Je suis ravie d’avoir pu lire un écrit si palpitant et si vous aimez les polars autant que moi, je vous le conseille fortement.

Un livre très bien écrit, au vocabulaire recherché et qui vous fera passer un excellent moment.

Au coeur de la vie d'un peintre, un roman envoûtant, addictif, foisonnant d'émotions, dans un univers surprenant.

Opération Masse Critique.



Un grand merci aux éditions "Les Monédières" et Babelio de m'avoir fait parvenir ce livre.



Je vais aller droit au but, ce livre ne va pas révolutionner l'univers du polar. Mais je dois avouer malgré tout que j'ai lu avec plaisir ce roman.



Un duo de policiers atypique (le commissaire Carrel et son fidèle adjoint l' inspecteur Berger) va devoir enquêter sur une mort suspecte survenue dans un village creusois.



La trame de l'histoire est assez basique avec les interrogatoires de l'entourage de la victime. Ce qui donne du relief au récit ce sont les joutes verbales des enquêteurs. Il y a une bonne dose d'humour bon enfant et pince sans rire. L'auteur étant féru d'histoire locale verse dans l'ésotérisme et l'alchimie mais aborde ces thèmes sans les approfondir, ce dont je lui sais gré car j'avoue ne pas en être férue. Situation géographique oblige, nous avons droit à quelques expressions locales très savoureuses.



J'ai passé un moment sympathique à lire ce roman distrayant au style maîtrisé.

A conseiller à tous ceux qui aiment se plonger dans une intrigue ésotérique. De vieux parchemins resurgissent d'un passé où seuls les initiés les croyaient protégés et viennent, de nos jours, se frotter à la perspicacité d'un commissaire Carrel qui me donne envie d'aller découvrir ses autres enquêtes.

Le roman policier de Daniel Duges se lit de la même manière que l'on regarde une série policière à la télévision. On tourne les pages de rebondissement en rebondissements, un peu agacé de se faire prendre par l'intrigue et on lira jusqu'au bout pour connaître la fin.

Mission remplie donc !

Il y a un peu du commissaire Magellan ou de Balthasard dans les personnages.

L'histoire évolue dans le milieu de l'histoire de l'art et Botticelli est presque le personnage principal de l'histoire (et non : Simonetta n'est pas le nom d'un commissaire qui serait d'origine italienne).

Un peu rétro dans le style, avec un soupçon de misogynie, "Et Simonetta danse..." est un livre à lire en vacances, pour intriguer ses voisins qui lisent le dernier Levy ou le Goncourt.

Un portable à proximité pour relire la biographie de Laurent de Medecis sur Wikipedia et verre à la main (un Spritz de préférence).

Une bonne surprise! C'est un livre que j'ai réceptionné grâce à masse critique, mais je ne l'avais pas sélectionné, il s'est glissé dans ma liste par inadvertance... et je dois avouer qu'il m'a bien plu.



C'est l'histoire d'une vie. Milou, fils d'épicier de Montauban, deviendra peintre plus tard. On suit son enfance, son adolescence un peu, ses études, puis sa mise en route en tant que peintre. Puis tout le reste jusqu'à ses 60 ans a peu près. Je ne vous en dévoile pas plus pour ne pas vous enlever le plaisir de la découverte de ce roman.



Je ne connaissais pas du tout l'auteur. Je ne me suis pas du tout ennuyée durant le récit. Bref, c'est l'histoire d'une vie. Je vous recommande cette lecture.

Grâce à la Masse critique Babelio, j'ai découvert un nouvel auteur et une nouvelle maison d'édition.

C'est une très belle découverte, j'ai adoré le personnage du commissaire et son humour corrosif. Ses jeux de mots et ses références culturelles sont exactement ce dans quoi j'ai baigné depuis l'enfance. Et puis, qu'est-ce que ça fait du bien de ne pas avoir affaire, pour une fois, à un énième flic torturé, mal dans sa peau et alcoolique !



Pour l'histoire, c'est une trame "classique" qui alterne entre chapitres actuels et plus historiques, par rapport à une découverte ésotérique. Mais même s'il n'y a pas d'originalité de ce point de vue là, l'ensemble fonctionne tout à fait ! (une petite faute de justesse sur la révélation finale, mais on n'en tiendra pas rigueur à l'auteur qui nous fait passer un excellent moment !)

Daniel Dugès m'a donner envie avec ce roman policier de découvrir Botticelli et sa muse Simonetta.

C'est un roman qui tient en suspens de page en pages ...envie de connaitre la fin mais pas trop vite afin de pas quitter ces personnages .

Comme a son habitude le commissaire Carrel avec son humour décapant , et sa culture nous emmène jusqu'à l'antiquité grâce à des parchemins qui se transmettent de génération en générations ....

Un régal, juste dommage de fermer le livre!

Voici un livre qui m'a complètement subjugué. Un savant mélange de huis clos, de secrets familiaux et des mystères égyptiens. Le premier roman que je découvre de cet auteur et vraiment si vous aimez les agatha christie, les Christian jacq et autres romans avec des secrets. Je vous le conseille fortement.

livre très bien documenté idéal pour qui ne connait pas l'histoire de rennes le chateau et son approche maçonnique

L'énigme de Rennes le château a-t-elle été résolue? Quel secret recèle la peinture "les bergers d'Arcadie" de Nicolas Poussin?





Le mystère de Rennes le château a laissé de nombreux chercheurs interrogateurs. Daniel Dugès nous livre le fruit de ses recherches dans ce petit livre de 68 pages.



Je ne livrerais pas ici ses conclusions mais dans un livre très documenté, l'auteur nous emmène dans ses recherches iconographiques. Nous suivons sont raisonnement. l'ensemble est souvent intéressant parfois un peu moins, quelques erreurs se sont glissées dans le livre notamment sur Nicolas Poussin mais cela se lit bien et apporte une nouvelle perspective sur les secrets de ce château.