Deux histoires se croisent. La première commence par l'assassinat d'un homme à Bellac. Un improbable quatuor, constitué du Commissaire Carrel et de son adjoint l'inspecteur Berger, du juge Gesterre et de Louis Malefond, un spécialiste de l'ésotérisme, mène l'enquête. Un second cadavre, vieux de plus d'un siècle, est bientôt découvert, muré dans une pièce de la maison du premier mort. Mais l'enquête piétine... La seconde histoire nous conte l'histoire de parchemins, porteurs d'un lourd secret, transmis depuis la Grèce aux premières années du christianisme, à travers les siècles, de sociétés secrètes en loges maçonniques. La solution de l'énigme jaillira à la croisée des ces deux récits.
Rien n'est crédible dans ce roman. On peine à croire en l'histoire de ce cinquième évangile, sans doute un peu sulfureux, gardé secret pendant vingt siècles, tout en étant régulièrement traduit et transmis.
Les personnages du vingtième siècle, notre quatuor d'enquêteurs et presque tous ceux qui les entourent, sont trop caricaturaux. Heureusement, il y a en eux un fond d'humanité qui parvient à nous les rendre attachants.
C'est cet humanité, alliée à un fond de terroir et à l'humour salée-sucrée de l'écriture, qui donne un peu de saveur à l'enquête et sauve un peu le livre. Sinon, je ne suis pas certain que je serais allé au bout...
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