Je n'ai jamais vraiment compris pourquoi les invités pleuraient pendant les mariages, mais aujourd'hui, cela me semble plus clair. Contrairement à ce que prétendent bien des gens, ce n'est pas parce qu'ils sont émus. Je crois qu'ils pleurent par regret, par tendresse, par solitude, par impuissance face au temps qui passe, et et à cause de ce désir impossible et périlleux pour quelque chose qu'ils ne veulent pas perdre.
C'est seulement quand nous avons compris qu'il n'existe pas de vérité absolue que nous nous sentons rongés par un sens de responsabilité intellectuelle.
Le poids des attentes et des certitudes contenues dans les conventions sociales me plonge dans une sorte de claustrophobie métaphysique.
Les meilleurs principes se vident de leur sens quand ils ne servent plus à te rendre heureuse. En ce moment, ta précieuse intégrité te mine
Les traditions, me dis-je à moi-même, nous permettent de rester dans un univers protecteur et familier.