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Citation de Coton


La fin de l’Âge des progrès a enterré la croyance en des lendemains meilleurs, remplacée par la loi du plus fort et du chacun pour soi. Il n’y a tout simplement pas de place pour l’espoir dans un monde en ruine et impossible à reconstruire. Car à quel avenir faudrait-il croire, quand aucun n’est imaginable ?
Les rares qui ont eu la chance d’échapper au cataclysme ont dû apprendre à survivre, chacun à sa manière. Se recroquevillant sur lui-même, obsédé par sa quête du lendemain. Vivre pour quoi faire ? Personne ne le sait. Mais vivre quand même. Envers et contre tout. Et même contre tous.
Afin de limiter le chaos et la criminalité, les armes ont très vite été interdites dans la cité, avec un succès relatif. La violence et les batailles de rue entre les différents gangs pour le contrôle d’un immeuble, d’un quartier ou d’un trafic n’ont pas disparu. Elles se sont juste faites plus discrètes, plus feutrées. Et se sont surtout éloignées des secteurs A et B, les mieux contrôlés par l’Armée de Paris, pour se focaliser sur le dernier et le plus excentré.
Alors, un meurtre de plus ou de moins, qui s’en souciera ? Pas les puissants de la cité. Pas l’Armée. Peu de monde, en fait. Dans Paris, les cadavres sont légion et filent droit dans l’oubli des incinérateurs.
Peut-être est-ce pour éviter cela que Dahné Andrès l’a appelé.
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