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Citations de David Bry (87)


Les rêves ne meurent jamais
Seuls, emportent avec eux
Les cœurs et les âmes;
N'y laissent que des larmes.
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Que passe l’hiver sur la Clairière
Aux étranges trouées sombres,
`la magie puissante et aux mystères sans fin,
Aux dieux, aux hommes si cruels,

Que passe l’hiver sur un roi
Mi-dieu mi-homme, au destin funeste ;
Sur celui qui devina la mort de ses terres,
Ne put s’y résoudre.

Que passe l’hiver, oui.
Mais qu’en restent les souvenirs.
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Souffrir, ça n'empêche pas d'essayer d'être heureux, murmure Hugo. Au moins essayer...
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Les cicatrices ne s'effacent pas. [...] On doit juste essayer de vivre avec.
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- Et mère ? Me pardonnera-t-elle ?
- Ne t'inquiète pas. L'amour pour un enfant se donne et ne se reprend jamais. Elle a juste besoin de temps.
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J'ai appris depuis que rien ne dure éternellement, dit-il. Qu'un père meurt. Qu'un frère change. Qu'une mère n'est peut-être pas aussi forte qu'elle le pensait ou qu'on l'espérait. Et que si rien ne dure, alors il faut s'accrocher à ça, à ces instants, si fugace soient-ils.
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- De l'orage de prévu ? s'étonne le curé.
Bernadette frissonne. Élisabeth Pirier resserre son châle sur ses épaules. Les employés des pompes funèbres fouillent le ciel d'été à la recherche de nuages invisibles.
- C'est la princesse au visage de nuit, annonce la vieille Lisienne. Elle s'est réveillée.
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Rassure-toi. Il n’est jamais trop tard. Jamais. Ce qui ne se répare pas se recrée. Ce qui est brisé s’invente à nouveau. La vie, Stig, possède des ressources infinies. Malgré tout.
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Les rêves façonnent le monde [...] Si tu ne rêves pas, tu ne peux rien créer. Rien changer.
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La magie, c'est parler à l'oreille de géants endormis.
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Je trouve qu’il y a quelque chose de fascinant dans cette diversité. […]
Aimeriez-vous n’être entourés que de personnes complètement identiques à vous ?
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- Aimeriez-vous n'être entourés que de personnes complètement identiques à vous ? demande-t-il.
Romain et Ambroise secouent la tête en même temps.
- Ce serait terrifiant, acquiesce le prince. Il n'y aurait plus d'inconnu. Plus de surprise. Plus d'incertitudes. Plus rien pour nous déranger, nous changer. Nous n'aurions plus besoin de défendre nos avis : nous aurions tous les mêmes. Nous n'aurions même plus besoin d'avoir des avis, d'ailleurs ! Ce serait la fin de ce qui rend chacun de nous unique... et donc absolument indispensables aux autres.
Malgré son souffle court, il poursuit :
- Contrairement à certains penseurs de l’Église, je suis convaincu que la différence est justement le fondement de la société. Elle nous enrichit, nous ouvre, des horizons sans limites. Elle nous permet d'envisager plusieurs chemins, de les jauger et d'ensuite prendre le meilleur. Sans différence, la société stagne, n'évolue plus. C'est la mort assurée.
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Tu es mon ami parce qu’avec toi, il n’y a pas de limite à ce qu’on peut vivre, à ce qu’on peut essayer d’être. Je comprends aujourd’hui pourquoi. Mais ça n’enlève rien. Au contraire. Ça t’ajoute le courage. Alors, pour tout ça, tu es et tu resteras mon ami. Quoi que tu sois.
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Que passe l'hiver sur la Clairière
Aux étranges trouées sombres,
À la magie puissante et aux mystères sans fin,
Aux dieux, aux hommes si cruels.

Que passe l'hiver sur un roi
Mi-dieu mi-homme, au destin funeste ;
Sur celui qui devina la mort de ses terres,
Ne put s’y résoudre.

Que passe l’hiver, oui.
Mais qu’en restent les souvenirs.
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La fin de l’Âge des progrès a enterré la croyance en des lendemains meilleurs, remplacée par la loi du plus fort et du chacun pour soi. Il n’y a tout simplement pas de place pour l’espoir dans un monde en ruine et impossible à reconstruire. Car à quel avenir faudrait-il croire, quand aucun n’est imaginable ?
Les rares qui ont eu la chance d’échapper au cataclysme ont dû apprendre à survivre, chacun à sa manière. Se recroquevillant sur lui-même, obsédé par sa quête du lendemain. Vivre pour quoi faire ? Personne ne le sait. Mais vivre quand même. Envers et contre tout. Et même contre tous.
Afin de limiter le chaos et la criminalité, les armes ont très vite été interdites dans la cité, avec un succès relatif. La violence et les batailles de rue entre les différents gangs pour le contrôle d’un immeuble, d’un quartier ou d’un trafic n’ont pas disparu. Elles se sont juste faites plus discrètes, plus feutrées. Et se sont surtout éloignées des secteurs A et B, les mieux contrôlés par l’Armée de Paris, pour se focaliser sur le dernier et le plus excentré.
Alors, un meurtre de plus ou de moins, qui s’en souciera ? Pas les puissants de la cité. Pas l’Armée. Peu de monde, en fait. Dans Paris, les cadavres sont légion et filent droit dans l’oubli des incinérateurs.
Peut-être est-ce pour éviter cela que Dahné Andrès l’a appelé.
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Aussi loin que nos mémoires remontent, aussi loin que nos histoires s’en souviennent, la Lisière a entouré la Clairière, la Voûte surplombé nos terres, le Monde Souterrain mêlé les fils du destin au souffle des morts et des vivants.
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À quoi pense-t-il ?
À quoi peut penser un demi-dieu, dont la vie ne tient plus qu'à un fil du destin ?
Il sait le mensonge et la trahison, le désespoir et lé mort qui approche, avide.. Il a deviné ceux qui mourront, ceux qui survivront.
Peut-être.

Tout dépend maintenant d'un corbeau à la patte tordue.
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Dans les bois vit
La princesse au visage de nuit,
Ses yeux sont étoiles
Ses cheveux l'obscur.
[...]
Dans les bois gît
La princesse au visage de nuit,
Dans sa main pâle,
Meurent les cœurs purs.
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- Je comprends pas qu'tu parles de chez toi comme l'enfer, continue le garçon à la peau d'ébène. T'as tout c'que nous on rêverait d'avoir. T'as un lit, des p'tits pains, des gens qui s'occupent de toi. T'as rien à voler pour le lendemain. Tu dors au chaud quand y caille ou quand le ciel y nous pisse dessus.
Romain se tourne et plonge ses yeux dans les siens.
- Tu as raison, Akou. Mais il me manque une chose. Une seule qui gâche toutes les autres, que vous avez et que moi je n'ai pas.
- Et c'est quoi, ce fameux trésor?
- La liberté.
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La nuit a tout avalé, tout, la maison, le jardin, la forêt et le vent. Tout, sauf les milliers d'etoiles qui brillent dans le ciel.
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