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3.8/5 (sur 1065 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 27/11/1973
Biographie :

David Bry est un romancier de fantasy, d’anticipation et d’uchronie français.

Il commence très tôt à écrire, d'abord des pièces de théâtre puis des scénarios de jeux de rôle, et enfin des romans.

En 2009, les éditions Mnémos publient sa première trilogie de fantasy épique, "La seconde chute d’Ervalon".

En 2011, il revient avec un roman d'héroïc-fantasy, "Failles". Puis, il passe au polar d’anticipation, "2087" (2012), au recueil de contes humoristiques, "Contes désenchantés" (2012), suivis d’une fantasy nordique aux accents tragiques, "Que passe l’hiver" (2017), qui lui a valu une nomination au Prix Imaginales 2018, puis une invitation à Épinal en 2019.

"Le garçon et la ville qui ne souriait plus" (2018) est une histoire puissante qui rappelle le combat quotidien pour affirmer son identité.

David Bry est le "coup de cœur" des Imaginales 2019.

Marié et père de deux enfants, il travaille à Paris et vit en Seine-et-Marne, bercé par le bruit de l’eau et du vent.

page Facebook : https://www.facebook.com/bry.david

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QUELQUES QUESTIONS A PROPOS DE VOS LECTURES :



Quel est le livre qui vous a donné envie d`écrire ?


Il n’y en a pas un seul, mais … plein ! Gamin, je lisais énormément, j’y passais presque tout mon temps libre (bon, avec les Lego, j’avoue ;). Et, presque à chaque livre, j’en ressortais avec l’envie de mettre mon grain de sel dans l’histoire, ou de la continuer moi-même. J’ai puisé je crois de ces lectures et de ces frustrations une grande partie de mon imagination, et de mon habitude d’imaginer. L’envie d’écrire m’est venue de là : une fois qu’on se raconte des histoires, on a vite envie de les partager avec les autres.

Quel est l`auteur qui vous a donné envie d`arrêter d`écrire (par ses qualités exceptionnelles...) ?


A mon grand désespoir, je crois que je suis en train de le lire ! Il s’agit d’Alain Damasio, que je découvre dans La Horde du Contrevent . Je trouve qu’il a réussi à mettre son écriture au service de son histoire, à s’effacer complètement derrière elle. Je ne lis pas du Alain Damasio. Je lis l’histoire de la recherche de l’Extrême-Amont par la Horde du Contrevent, racontée par la Horde elle-même. Et c’est magique.
Un jour, peut-être, à force de travail, je serai capable de faire cela. J’espère en tout cas !

Quelle est votre première grande découverte littéraire ?


Sans hésiter, Stefan Zweig. C’est en lisant ses livres que, pour la première fois, j’ai autant aimé l’histoire que la manière de l’écrire ; la première fois que je me suis arrêté sur les mots, les phrases et les ai relus, juste pour le plaisir.

Quel est le livre que vous avez relu le plus souvent ?


Les Vagues , de Virginia Woolf. Lu, relu, re-relu, et à relire encore. J’adore. J’adore cette impression diffuse qu’il laisse, comme un brouillard après la lecture. Le même brouillard que celui qui entoure les personnages. Tous flous, décrits par touche, comme de l’impressionnisme, et pourtant tellement humains, complets. Ces vies qui défilent au fur et à mesure des pages me transportent à chaque fois, inlassablement.

Quel est le livre que vous avez honte de ne pas avoir lu ?


Il y en a beaucoup : j’ai énormément de mal avec les classiques ! Zola, Hugo, Proust, tous ces grands auteurs qui ne me donnent pas envie, c’est terrible ! Je compte cependant remonter dans ma propre estime en lisant dès que possible l’Iliade et l’Odyssée.

Quelle est la perle méconnue que vous souhaiteriez faire découvrir à nos lecteurs ?


Les poèmes de William Butler Yeats. J’ai toujours été insensible à la poésie, mais Yeats arrive à me donner la chair de poule juste en quelques lignes. Essayez par exemple les poèmes Her anxiety (désolé je ne me souviens pas du nom en français), Lui qui aurait voulu pouvoir offrir le ciel, ou encore Deux ans plus tard. C’est magnifique. Absolument magnifique.

Quel est le classique de la littérature dont vous trouvez la réputation surfaite ?


Dur ! Après tout, qui suis-je pour juger ?
En me forçant un peu, je dirais Zola. Après tout, d’accord, il a sans doute admirablement restitué l’environnement social et politique du XIXème (si tout le monde le dit, hein), mais si on s’attachait un peu aux auteurs qui décrivent celui du XXIème, ne serait-ce pas plus intéressant et … nécessaire ?

Avez vous une citation fétiche issue de la littérature ?


« Marche doucement, tu marches sur mes rêves ». Il s’agit de la dernière strophe de l’un poèmes de Yeats dont j’ai parlé précédemment (Lui qui aurait voulu pouvoir offrir le ciel). Et je garde aussi tout au fond de moi la fin du conte Emilie Jolie : « Faites que le rêve dévore votre vie, afin que la vie ne dévore pas vos rêves ».

Et en ce moment que lisez-vous ?


La Horde du Contrevent, d’Alain Damasio, après avoir abandonné Wolf de Jim Harrison, que je n’ai pas pu terminer (et j’ai cessé il y a quelques années de me forcer après les 100 premières pages !).


VOICI MAINTENANT QUELQUES QUESTIONS DES MEMBRES DE BABELIO A PROPOS DE VOUS EN TANT QU`AUTEUR :



Les lecteurs de fantasy sont souvent très exigeants. A-t-on en tête une sorte de cahier des charges avant de commencer à écrire la trame d’une histoire de l’envergure de celle de La Seconde Chute d’Ervalon ?


Les chroniques d`Ervalon, Tome 1 : La seconde chute d`Ervalon est mon premier roman, et issu d’une histoire que j’avais déjà raconté lors d’une très longue campagne de jeu de rôle. Alors, honnêtement, j’avoue ne pas avoir réfléchi lors de la transposition de l‘histoire au roman. Ni à l’attente des lecteurs, ni à l’effet que cela ferait de le lire. J’avais juste envie de partager cette histoire, telle qu’elle avait été racontée et vécue par les joueurs.
De l’eau a coulé sous les ponts depuis, et je suis en effet maintenant plus attentif à ce que l’on peut donner dans et au-delà de l’histoire, tant au niveau de la forme que sur le fond. Le rythme par exemple est essentiel, tout comme la psychologie des personnages, qu’il faut connaître et savoir décrire de manière suffisamment précise pour qu’ils n’apparaissent pas comme stéréotypés.
Ces éléments de rythme et de personnages, ajoutés au fond de l’histoire (Que veut-on raconter ? Pourquoi ?), forment ce cahier des charges. Il ne faut rater ni les uns, ni les autres pour réussir à emmener le lecteur avec nous. Cela requiert du talent, et/ou beaucoup de travail :). C’est un long chemin en tout cas.


Aviez-vous des références ou des influences particulières pour cette histoire ?


Clairement, oui ! Pour Ervalon, j’avais envie de reprendre à mon compte le monde des légendes arthuriennes. Un monde à moitié sauvage, inhabité et dépouillé, avec des châteaux-forts, des chevaliers, des grandes forêts et des batailles épiques, désespérées, celles où la force d’un seul homme peut être décisive. Je voulais des héros qui essaient d’imprimer leur marque sur le monde, d’y faire prendre racine leurs valeurs. J’espère avoir réussi à retransmettre tout cela.

Comment est venue l`idée de faire une trilogie ?


A vrai dire, ça ne vient pas que de moi ! J’avais déjà écrit l’histoire de la Seconde Chute et un ami, l’ayant relue, m’avait proposé de la scinder en plusieurs parties distinctes afin d’en faciliter la lecture.
Je voyais trois grandes étapes dans l’histoire : l’ascension des brigands d’Avelden, l’appel du duché au reste du royaume, et enfin le destin du duché d’Avelden, avec le dénouement des évènements provoqués par les brigands et leurs commanditaires. Les trois parties de l’histoire viennent de là. Formant un tout trop compact (1.500.000 caractères, quand un roman en fait généralement entre 500.000 et 600.000), elles ont ensuite donné les trois livres que vous connaissez.

Avez-vous déjà tout en tête pour les cycles suivants ? Sont-ils déjà écrits ?


Les cycles suivants sont effectivement en partie écrits : j’en suis à la moitié de l’Héritier d’Ervalon, et le dernier cycle (mon dieu, encore une trilogie !), appelé le Destin d’Ervalon, est quasi bouclé au niveau du synopsis.
Je ne sais pas encore quelle forme physique prendront ces suite et fin de l’histoire. Est-ce que ce sera des livres, édités chez Mnémos ou ailleurs ? Autre chose ? Je n’ai pour l’instant aucune idée arrêtée à ce sujet. J’aime assez l’idée des feuilletons, et me demande si je ne mettrai pas, plus tard, l’Héritier d’Ervalon et le Destin d’Ervalon sur le site internet d’Ervalon, un chapitre ou un morceau de chapitre chaque semaine par exemple. Alors certes, on ne se retrouvera pas, mes lecteurs et moi, au coin du feu, mais sur un coin d’Internet. L’idée fait son chemin, même si pour l’instant je n’ai pris aucune décision.

Pouvez-vous nous en dire plus sur ce que devrait être votre prochain roman "Failles" ?


Avec plaisir ! Il s’agit d’un roman de fantasy une fois encore, cependant très différent et bien plus sombre qu’Ervalon, qui est pour moi un roman sur la chevalerie, le courage et la notion de cause (dans le sens de se mettre au service d’une cause).
Dans Failles, j’ai voulu aborder l’héritage et les traces que laissent sur nous nos parents, à travers leurs propres vies, leurs propres erreurs. Sommes-nous, nous, leurs enfants, vraiment libres ? Est-il possible de se débarrasser d’un passif familial, qu’il soit heureux ou malheureux ? Que faire lorsque son père, sa mère est un héros, un traitre ou lorsqu’on ne partage pas ses valeurs ?
Les héros de Failles vont devoir se poser ces questions alors qu’ils se retrouveront embarqués malgré eux dans une étrange quête, liée à une guerre mal finie et dont les répercussions sur le présent sont bien plus fortes que ce à quoi tous s’attendaient. Certains s’embarqueront dans cette quête par devoir, d’autres par choix ou bien encore pour essayer de fuir un destin qu’ils redoutent. Mais le chemin qui mène à sa propre voie, sa propre vie, est rarement aisé. Ainsi, tous n’en sortiront pas indemnes. Loin de là.

Comptez-vous rester dans le domaine de la Fantasy ou vous sentez-vous également attiré par d’autres univers ?


Ecrire, pour moi, c’est comme voyager. J’aime l’idée de changer régulièrement d’endroit, de poser mon imaginaire dans un monde qui n’a rien à voir avec le précédent. J’ai déjà commencé à sortir un peu du médiéval et de la Fantasy. Depuis la sortie d’Ervalon, j’ai travaillé sur une demi-douzaine de nouvelles. Toutes prennent place dans des univers différents : il y a du médiéval bien-sûr, mais aussi de l’uchronie, et même de la science-fiction !
Les différentes littératures de l’imaginaire m’attirent presque autant les unes que les autres. Failles (de la Fantasy, comme Ervalon) étant désormais terminé, je planche maintenant sur une idée de roman d’anticipation dans un Paris post-apocalyptique, à partir d’un personnage que j’avais imaginé il y a quelques temps déjà. J’aimerais également beaucoup, plus tard, m’essayer au space opera. J’ai – comme beaucoup ! – baigné dans les films Star Wars, les jeux d’empire galactiques tels que Master of Orion et autres, et adorerais me replonger dans cette ambiance !
En résumé, l’imaginaire a de multiples visages, et j’ai bien envie d’en visiter plusieurs, si je le peux.

Quel regard portez-vous sur la Fantasy contemporaine et les évolutions du genre ?


J’ai l’impression qu’elle se diversifie énormément et qu’elle s’étend dans des domaines de plus en plus éloignés de son champ originel, à savoir la magie, les contes ou le progrès et les peurs ou fantasmes qu’il provoque. Et c’est très bien comme ça ! Se diversifier, c’est aussi atteindre plus de lecteurs, sortir peut-être de l’a priori selon lequel l’imaginaire est réservé aux enfants et aux adolescents attardés. C’est permettre aussi à un plus grand nombre de s’évader ou se poser des questions essentielles sur nous, notre futur, pendant quelques pages qui présentent des mondes différents du nôtres, et pourtant si souvent jumeaux. Il faut donc continuer sur cette voie !

Quand on écrit de la Fantasy en France, a t-on le sentiment de faire parti d`une communauté particulière ?


Oui ! Les écrivains français de Fantasy ne sont pas très nombreux, et ça reste encore une littérature un peu à part. L’ambiance y est du coup très décontractée, même vis-à-vis de gens qui comme moi qui ne viennent pas du sérail et ne connaissent personne dans le monde de la littérature. Lorsqu’on se retrouve les uns les autres, lors des salons, des dédicaces, c’est toujours un plaisir. On demande des nouvelles des absents, on suit les publications et les projets de chacun. Et c’est par ailleurs vraiment agréable – et salutaire ! – de pouvoir enfin discuter des histoires que l’on s’invente jour après jour sans passer pour un dingue ;).


Les chroniques d`Ervalon, Tome 1 : La seconde chute d`Ervalon par David BryLa seconde chute d`Ervalon, Tome 2 : Les Seigneurs d`Ervalon par David BryLa seconde chute d`Ervalon, Tome 3 : Le destin d`Avelden par David Bry
Découvrez La Seconde Chute d`Ervalon de David Bry sur Babelio !

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A l'occasion de la 39ème éditions du Salon du livre et de la presse jeunesse 2023 à Montreuil, David Bry vous présente son ouvrage "Le roi des Sylphes" aux éditions Nathan Jeunesse. Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2910689/david-bry-le-roi-des-sylphes Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube. Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Linkedin : https://www.linkedin.com/in/votre-libraire-mollat/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Vimeo : https://vimeo.com/mollat

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Entrez, entrez.
Asseyez-vous, n'ayez pas peur. Il reste de la place, là, au fond, près de la cheminée.
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Les rêves ne meurent jamais
Seuls, emportent avec eux
Les cœurs et les âmes;
N'y laissent que des larmes.
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Que passe l’hiver sur la Clairière
Aux étranges trouées sombres,
`la magie puissante et aux mystères sans fin,
Aux dieux, aux hommes si cruels,

Que passe l’hiver sur un roi
Mi-dieu mi-homme, au destin funeste ;
Sur celui qui devina la mort de ses terres,
Ne put s’y résoudre.

Que passe l’hiver, oui.
Mais qu’en restent les souvenirs.
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Souffrir, ça n'empêche pas d'essayer d'être heureux, murmure Hugo. Au moins essayer...
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- Et mère ? Me pardonnera-t-elle ?
- Ne t'inquiète pas. L'amour pour un enfant se donne et ne se reprend jamais. Elle a juste besoin de temps.
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Les cicatrices ne s'effacent pas. [...] On doit juste essayer de vivre avec.
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La fin de l’Âge des progrès a enterré la croyance en des lendemains meilleurs, remplacée par la loi du plus fort et du chacun pour soi. Il n’y a tout simplement pas de place pour l’espoir dans un monde en ruine et impossible à reconstruire. Car à quel avenir faudrait-il croire, quand aucun n’est imaginable ?
Les rares qui ont eu la chance d’échapper au cataclysme ont dû apprendre à survivre, chacun à sa manière. Se recroquevillant sur lui-même, obsédé par sa quête du lendemain. Vivre pour quoi faire ? Personne ne le sait. Mais vivre quand même. Envers et contre tout. Et même contre tous.
Afin de limiter le chaos et la criminalité, les armes ont très vite été interdites dans la cité, avec un succès relatif. La violence et les batailles de rue entre les différents gangs pour le contrôle d’un immeuble, d’un quartier ou d’un trafic n’ont pas disparu. Elles se sont juste faites plus discrètes, plus feutrées. Et se sont surtout éloignées des secteurs A et B, les mieux contrôlés par l’Armée de Paris, pour se focaliser sur le dernier et le plus excentré.
Alors, un meurtre de plus ou de moins, qui s’en souciera ? Pas les puissants de la cité. Pas l’Armée. Peu de monde, en fait. Dans Paris, les cadavres sont légion et filent droit dans l’oubli des incinérateurs.
Peut-être est-ce pour éviter cela que Dahné Andrès l’a appelé.
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- Aimeriez-vous n'être entourés que de personnes complètement identiques à vous ? demande-t-il.
Romain et Ambroise secouent la tête en même temps.
- Ce serait terrifiant, acquiesce le prince. Il n'y aurait plus d'inconnu. Plus de surprise. Plus d'incertitudes. Plus rien pour nous déranger, nous changer. Nous n'aurions plus besoin de défendre nos avis : nous aurions tous les mêmes. Nous n'aurions même plus besoin d'avoir des avis, d'ailleurs ! Ce serait la fin de ce qui rend chacun de nous unique... et donc absolument indispensables aux autres.
Malgré son souffle court, il poursuit :
- Contrairement à certains penseurs de l’Église, je suis convaincu que la différence est justement le fondement de la société. Elle nous enrichit, nous ouvre, des horizons sans limites. Elle nous permet d'envisager plusieurs chemins, de les jauger et d'ensuite prendre le meilleur. Sans différence, la société stagne, n'évolue plus. C'est la mort assurée.
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- De l'orage de prévu ? s'étonne le curé.
Bernadette frissonne. Élisabeth Pirier resserre son châle sur ses épaules. Les employés des pompes funèbres fouillent le ciel d'été à la recherche de nuages invisibles.
- C'est la princesse au visage de nuit, annonce la vieille Lisienne. Elle s'est réveillée.
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J'ai appris depuis que rien ne dure éternellement, dit-il. Qu'un père meurt. Qu'un frère change. Qu'une mère n'est peut-être pas aussi forte qu'elle le pensait ou qu'on l'espérait. Et que si rien ne dure, alors il faut s'accrocher à ça, à ces instants, si fugace soient-ils.
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