David Christoffel

"Sonnez hautbois, résonnez musettes!"





Mon violon d'Ingres, c'est la musique, do ré mi f sol la si. Si si...

"Complexus effectuum musices" ( c'est du latin, vous n'avez pas d'acouphènes !) est le premier traité consacré aux effets de la musique, écrit en 1470.

Selon Saint Thomas d'Aquin, c'est grâce à la musique (des anges?) que l'âme peut s'élever vers Dieu.





La musique adoucit les moeurs, mais accordons nos violons!

Si les hindous associent chaque note de musique à un chakra, d'autres vous soignent l'esprit et le corps, avec des enregistrements psycho acoustiques, avec les chants des baleines ou de la musique tibétaine.

Sur Deezer, les playlists les plus populaires s'appellent : Relax ou Keep calm.





Changeons de disque, ce n'est pas une affaire de modes. Il y a bien un effet Mozart... Et, c'est réglé comme du papier à musique.

Le silence après du Mozart est ...encore du Mozart!



Don Campbell. dans "L'effet Mozart", montre que la ville d'Edmonton au Canada, fait jouer du Mozart pour calmer les piétons, et cela a diminué le trafic... de drogue( et aussi de voitures)

En Bretagne, dans certains monastères, les vaches donnent plus de lait, avec du Mozart.

Au Japon, la brasserie Ohara fabrique le meilleur saké au son de la musique de Mozart.

On y vend aussi des nouilles musicales confectionnées au son des " Quatre saisons" de Vivaldi.

Une boulangerie, de Nagoya, vend un pain, élevé avec la 6ème symphonie de Beethoven.

On n'est pas dans le pétrin!





En 1993, la psychologue Frances Rauscher a déterminé que Mozart aidait à se concentrer.

Le docteur Masura Emoto a produit des photos sur des cristaux d'eau. L'eau mémorise des formes plus harmonieuses au contact des musiques de Bach, Mozart et Beethoven, alors qu'elle est brouillée avec du Heavy metal et du Hard rock.

Résonance positive! Je parle à mes plantes, c'est l'effet Backster, " Evidence of a Primary Perception in Plant Life."





Je vais faire vibrer votre corde sensible et votre coeur va battre la chamade, avec les bébés !

Le docteur Jean Ferjoo a montré l'importance du chant et de la musique chez les bébés et les foetus. Ainsi que l'effet calmant de l'air du basson de "Pierre et le loup de Prokofiev"...

Un professeur en gynécologie Murooka, a commercialisé un disque "Lullaby for the Womb" pour calmer les bébés, avec des musiques de Bach, Tchaïkovski, Saint Saëns... mixées avec un bruit de fond amniotique.

Le compositeur Charles Gounod se souvient que sa mère l'allaitait en chantant...





Il y a 7 chapitres et autant de notes de musique...

Dans le dernier chapitre, il y a un bémol, des sons discordants en fanfare:

Outre la musique militaire fanatisante, il y a les sons fantomatiques et la musique des morts. Certains discernent des paroles sataniques en écoutant "Hôtel California" des Eagles ... à l'envers!

"In middle of the night, just to hear them say"

Ça donne:

"Satan he hears this. He had me believe In him."





"La musique donne la paix à ceux qui sont sans repos et console ceux qui pleurent." Pablo Casals.

La dernière fois que j'ai lu un livre théorique sur la musique c'était durant ma licence, il y a donc quelques années déjà. Mais étant une grande curieuse de tout, j'étais très heureuse lorsque l'on m'a dit que je recevrai une théorie des effets de la musique sur nous, êtres humains. Et je tiens d'ailleurs à remercier les éditions PUF pour cette découverte.



La musique vous veut du bien aborde de manière très pédagogue les effets de la musiques sur notre corps, notre cerveau. Mais aussi sur les animaux et la nature. David Christoffel nous plonge dans une théorie intéressante et regorgeants d'information en tout genre.

En effet, si les gens pensent que la musique est avant tout faite pour divertir, en lisant cette étude-ci, on découvre que c'est encore plus poussé que ça.

David Christoffel démontre que certaines musiques ont des effets plus positifs que d'autres sur l'humain. Homme, animaux, plantes vertes. Qu'importe l'espèce, la musique marque les esprits et fait du bien.



L'auteur reprends les théories les plus folles sur la musique, mais aussi les plus impressionnantes. Il nous montre d'abord les effets du classique sur nous. Mozart et ses morceaux qui transforment littéralement le comportement de l'humain. Bien évidemment, il n'y a pas que lui, mais le classique (de manière générale) est un genre qui a des effets certains sur nous. Les effets thérapeutiques de la musique sont nombreux et redonnent d'ailleurs de l'espoir au monde médical puisque la musique est, depuis quelques temps déjà, utilisée pour détendre certains patients ou même pousser d'autres patients à donner le meilleur d'eux même. Il nous montre également à quel point la musique peut apaiser. Mais également excité tout un tas de personnes. La musique hypnotise. La musique fait parfois mal. Et la musique fait aussi du bien.





En 7 chapitres, David Christoffel nous montre que la musique, par tous les moyens, peut nous faire du bien. Elle peut nous faire passer par tout un tas d'émotion. Et elle peut même aller jusqu'à nous guérir. Enfants, personnes âgées, chien, vache, plantes, tout le monde y passe. La musique vous veut du bien est un roman théorique très intéressant. Regorgeant d'informations en tout genres, on plonge dans une étude incroyablement poussée. Il y a d'ailleurs une phrase qui m'a marquée et qui terminera cette chronique parce qu'elle représente très bien ce livre:



« Ce n'est pas parce que la musique fait du bien qu'elle peut soigner, c'est parce qu'elle fait du bien qu'elle peut donner des repères précieux quand on cherche à guérir »
Lien : https://leslecturesdhatchi.w..

Depuis que la science est science, la musique intrigue. Des scientifiques réalisent alors des expériences sur différents publics et souvent à toute petite échelle. Et les résultats donnent tout et son contraire. La musique rend les femmes hystériques, calme les enfants, poussent à la consommation, évite l'éjaculation précoce... Mais qu'elle est la véritable frontière entre l'hypothèse et la réalité? J'ai l'impression qu'elle est bien flou. David Christofell nous fait tout un large éventail des tests réalisés avec des noms de spécialistes, de spécialités et des styles musicaux. Le tout dans sept catégories bien définies allant du fameux effet Mozart, l'enfance ou les méfaits. 



Normalement, nous devrions être ravie d'avoir tout un large panel d'informations. On devrait alors pouvoir se faire un avis mais ce n'est pas le cas. Le musicologue montre sous toutes les coutures les études et remet légèrement en question leur fiabilité. Il n'hésite pas à en faire une très très longue énumération. Pour les néophytes comme moi, c'est un peu compliqué de tout assimiler. Toutefois, la partie sur l'enfant est plutôt claire. Pour le reste, il me manque des connaissances pour connaître les spécialités ou des outils. Tout ça pour nous mener à la réponse : on ne sait pas si la musique fait du bien. On ne sait pas si Mozart a plus d'impact que Bach ou autre. Toutefois, il y a une chose qui est certaine : "C'est pourquoi, il est décisif de ne pas prendre les généralités sur les bienfaits de la musique pour argent comptant avec posologie intégrée. Et il est autrement important de réfléchir à nos propres plaisirs musicaux avant de croire qu'ils nous font forcément le plus grand bien."



Vous n'en saurez pas plus sur la musique que vous pouvez entendre au cinéma, dans la publicité... Cependant, vous pourrez toujours écouter de la musique et prendre du plaisir à l'écouter. 
Lien : https://22h05ruedesdames.wor..

Déjà eu envie de danser comme un malade sur une chanson de Abba ? De déverser sa rage sur du métal ? D'avoir le coeur prêt à exploser au son d'une suite pour violoncelle de Bach ? D'avoir l'impression d'être aligné sur les ondes vibratoires d'un artiste (pour moi, c'est Bowie) ? Le contraire serait inquiétant. Pour certains, le musique de Mozart ferait même pousser les plantes et accroîtrait la production de lait des vaches. Mais attention, si la musique peut nous faire du bien, elle peut aussi être néfaste.

Dans cet ouvrage, Stoffel convoque la physique, la neurobiologie etc... pour comprendre les mécanismes de la musique dans les processus cognitifs. C'est intéressant, parfois passionnant, mais j'avoue avoir été complètement imperméable à certains passages beaucoup trop scientifiques pour moi.

Me contente de reprendre les Notes versifiées sur "Argus du cannibalisme", par François Rannou



Ce livre est à entendre. Texte-partition-voix.



Ça s’adresse au lecteur.



Pour une remise en jeu des lectures et idéologies.



Audioguides



Au départ c’est un discours qui



s’adresse à nous comme un



avertissement



Mais on ne sait pas vraiment de



quoi on va nous parler quel est



le sujet



En même temps c’est un audioguide donc : là



pour nous guider, nous apprendre,



nous montre quelque chose, nous explique quelque chose mais



sans qu’on sache quoi



Et puis il y est question d’absence (absent à soi-même pendant la lecture



c’est-à-dire présent)



par exemple on parle de peinture de jaune d’œuf de



commanditaire donc on



pense à



Histoire de l’art histoire de la peinture visite



de musée : audioguide



le vers qui



coupe nous fait voir des



images absentes



quel statut les images, quel statut nos paroles ?



Ainsi : phrases raisonnement justifications explications



artistiques qui ne



finissent pas qui sont



tronquées



comme des annotations multiples dans le désordre



comme des voix de guides qui se multiplient et se



coupent désordre



apparent : le langage qui tourne à vide



Effectivement DC parle du coin, des coins, parle en coin, tape



en corner et children’s corner



car opposé au milieu et au discours du



milieu : se situer en marge



Poèmes pour mégaphones



Surprenant : poésie :



voix intimiste



et



en même temps :



poète avec son mégaphone : en lien avec le réel social on pense



à Sartre sur son tonneau (Diogène dedans)



avec le mégaphone



Parler fort



« Le droit de se faire entendre »



(1 temps par majuscule et d’autant



plus mal articulé que très bien rythmé)



voix = majuscule=temps=



temps fort=rythme !



travail par association d’idées



et



écoute



de voix bribes frag ments



sorte d’art poétique pas sérieux et en



contrepoint en



ombre portée provocateur



absurde : « que ça n’ait aucun rapport »







François Rannou