Dans la ville les yeux se heurtent en permanence aux bâtiments qui coupent toute perspective, et aux mouvements sans fin des voitures dont il faut se préserver en ayant l'attention portée près de soi. Lors d'une marche, la lumière baigne l'espace, la beauté est partout car les yeux ne sont pas barrés par un univers fonctionnel d'immeubles et de rues, ils plongent vers les collines ou les vallées, la plaine ou le désert, le littoral ou le chemin dans une sentiment de continuité avec soi, dans le plein vent du monde.