C'est ma chair que l'on traîne dans la poussière là-bas. Par sept fois déjà j'ai pleuré un fils dans cette guerre. Et de chacun, ce que je me rappelle, ce sont les petits coups de pied qu'ils me donnaient sous le cœur – ici, juste ici –, et le premier cri qu'ils ont poussé quand je les ai mis au monde, et leurs premiers pas.