On dit souvent que l’être humain s’adapte à tous les changements, quels qu’ils soient. J’ai appris à mes dépends que la réalité est parfois bien différente. On s’accroche à ce que l’on peut, à ce qu’il nous reste, pour ne pas perdre pied. On se dit que le temps pansera les plaies immondes, même si l’on sait qu’au fond, une fois seul et égaré dans la pénombre, plus rien ne sera jamais pareil.