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Yoka – temps libre
Je ne remplis guère mon temps vacant.
Le plus souvent, j’observe le monde en proximité. Je n’agis pas sur lui, n’essaie pas de le modifier. Pas l’envie, la volonté de ça. Je laisse aller. Un ballottement infime, un doux roulis. Gentil bercement quotidien, de gauche à droite, sur l’assise qui m’accueille. Et puis je sais que d’autres se chargeront des affaires du monde. Que d’autres y trouveront des passions. Autant leur faire plaisir donc. Je n’ai jamais été égoïste.