(...) Mathilde a pensé que la compassion n'avait lieu qu'au moment où l'on se reconnaissait dans l'autre, au moment où l'on prenait conscience que tout ce qui concernait l'autre pouvait nous arriver, exactement, avec la même violence, la même brutalité.
Dans cette conscience de ne pas être à l'abri, de pouvoir descendre aussi bas - et seulement là - la compassion pouvait survenir. La compassion n'était rien d'autre qu'une peur pour soi-même.