AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.5/5 (sur 2 notes)

Biographie :

Démétrius Zambaco, né à Constantinople en 1832 et mort (trop tard) en 1913 au Caire. Devenu docteur en médecine à Paris, en 1857, il a été chef de clinique à la Faculté de médecine de Paris, membre des Académies de Saint-Pétersbourg et Vienne, président de la société de médecine de Constantinople, etc. Un ponte, comme on dit. Une vraie crapule, en fait.

Source : http://www.hebdo.ch/les-blogs/le-blog-de-pmg/monstrueuse-morale
Ajouter des informations
Bibliographie de Demetrius Zambaco   (1)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (36) Voir plus Ajouter une citation
Le 25, j'applique un bouton de feu sur le clitoris de X... ; elle supporte l'opération sans broncher ; pendant les vingt-quatre heures qui ont suivi l'opération elle est restée absolument sage. Mais elle est retombée, ensuite et avec frénésie, dans ses vieilles habitudes.
Commenter  J’apprécie          20

Réflexions
[...]
Nos jeunes patientes se trouvaient dans l'impossibilité d'avoir des besoins génésiques lorsqu'elles ont commencé à abuser d'elles-mêmes, vu leur bas âge à cette époque. Ce n'était que par imitation et pour se désennuyer dans leurs moments inoccupés. Plus tard, et après la répétition fréquente des attouchements, il y a eu comme un réveil très précoces des instincts génésiques avec impulsion à les satisfaire immédiatement et à tout prix. Je pense qu'on peut considérer ce désir irrésistible, cette envie indomptable qui éclatait tout d'un coup chez ces enfants, comme une véritable névrose. La ceinture pubienne, la camisole de force, les sangles, les entraves, la surveillance la plus assidue n'ont eu pour effet que de faire inventer des moyens nouveaux puisés dans la ruse et le raffinement.
Seule la cautérisation au fer rouge a donné des résultats satisfaisants. Dès la première opération, de quarante à cinquante fois par jour, on a pu obtenir que le spasme voluptueux ne se répétât pas plus de trois ou quatre fois par vingt-quatre heures. Par ce moyen, la petite Y... fut radicalement guérie, d'après les renseignements qui me sont parvenus. Elle a été cautérisée en tout quatre fois. X... n'a subi qu'une seule cautérisation ; après quoi je l'ai totalement perdue de vue. On ne peut donc conclure de sa persévérance à abuser, et de l'impuissance de ce moyen.
Commenter  J’apprécie          00
Il est rationnel d'admettre que la cautérisation au fer rouge abolit la sensibilité du clitoris, qu'elle peut entièrement détruire, un certain nombre de fois répétée. L'orifice vulvaire, qui constitue le second point génésique sensible, étant émoussé lui-même par la cautérisation, on conçoit facilement que les enfants devenues moins excitables, soient aussi moins portées à se toucher.
Il est également probable que, le clitoris et l'orifice vulvaire devenant le siège d'une inflammation plus ou moins intense, consécutivement à l'opération, les attouchements soient douloureux au lieu d'être la source du plaisir.
Enfin, la frayeur éprouvée à la vue du supplice, et l'influence que le fer rouge exerce sur l'imagination des enfants, doivent aussi être comptées parmi les actions bienfaisantes de la cautérisation transcurrente.
Commenter  J’apprécie          00
La vue avait aussi éprouvé chez X... un affaiblissement considérable. A ce propos, je crois devoir mentionner un fait pareil qui s'est présenté à mon observation, lorsque j'exerçais à Paris. Chez une demoiselle âgée de vingt-sept ans qui me fit la confession de se toucher un grand nombre de fois chaque jour, il arriva progressivement une amaurose presque complète.
Desmarres père, à qui j'ai adressé la malade, sans le prévenir de ses habitudes, reconnut la cause essentielle de cette faiblesse ascendante de la vue. Il me la signala dans sa lettre cachetée que le remit la malade. Plus tard, nos conseils ayant été suivis, cette demoiselle renonçait à Onan et recouvrait aussi l'intégrité de la vue.

Commenter  J’apprécie          00
"Lorsque plus tard, ajoutait-elle, on se fut aperçu de la chose et qu'on voulut m'en empêcher, je me mettais dans des colères terribles, je disais qu'on n'avait aucun droit de m'empêcher de me servir de mes doigts et de mon corps comme je voulais, je devenais furieuse contre tout le monde, contre Dieu même qui me rendait malheureuse après m'avoir habituée au bonheur, je devenais mauvaise et je désirais faire le plus de mal possible, je pensais souvent au Diable que j'appelais à mon aide ; il venait en effet, je le voyais, il me facilitait le tout, il m'aidait à me détacher. [...]"
Commenter  J’apprécie          00
Tout était préparé pour la cautérisation transcurrente, mais les pleurs, les supplications, les promesses de Y... m'ont attendri, je lui ai fait de la morale pendant plus d'une heure en lui expliquant que sa santé serait ruinée et sa réputation perdue, si elle poursuivait dans cette voie ! Mais si elle ne tient pas sa parole, elle serait brûlée à ma visite prochaine. C'est honteux de mériter qu'on vous attache comme un animal à l'écurie ou comme un criminel, lui dis-je. Douches froides, bromure au potassium mais à peine étais-je parti qu'elle a recommencé de plus belle.
Commenter  J’apprécie          00
... X... est devenue une vraie sensitive ; le moindre frôlement exercé sur les parties sensuelles amène un éréthisme rapide comme l'éclair, qu'on peut lire sur sa figure. Ainsi X... se baisse pour cueillir une fleur, elle se donne avec la main un coup rapide sur les parties et le but est atteint ; même chose si elle heurte un meuble en passant, ou bien si elle s'appuie sur quelqu'un. On comprend facilement qu'il soit impossible de lui éviter toutes les circonstances qu'elle épie, qu'elle recherche et qu'elle crée pour continuer ses abus.
Commenter  J’apprécie          00
... X... est devenue une vraie sensitive ; le moindre frôlement exercé sur les parties sensuelles amène un éréthisme rapide comme l'éclair, qu'on peut lire sur sa figure. Ainsi X... se baisse pour cueillir une fleur, elle se donne avec la main un coup rapide sur les parties et le but est atteint ; même chose si elle heurte un meuble en passant, ou bien si elle s'appuie sur quelqu'un. On comprend facilement qu'il soit impossible de lui éviter toutes les circonstances qu'elle épie, qu'elle recherche et qu'elle crée pour continuer ses abus.
Commenter  J’apprécie          00
J'exprimerais mieux ma pensée en disant qu'au début la masturbation était encéphalique, ce n'est que plus tard qu'elle est devenue génésique ; lorsque le clitoris et le vagin réveillés et rendus excitables par les attouchements répétés agissaient aussi à leur tour comme point de départ de la conception lascive, de façon que X... était portée à l'époque à laquelle nous nous trouvons en ce moment de son histoire, à continuer ses funestes habitudes par deux excitations différentes : la cérébrale et la génésique.
Commenter  J’apprécie          00
Malgré le flagrant délit, la petite X... nie avec une audace imperturbable ; elle pose pour l'innocence outragée ! Sa figure se contracte avec rage ; c'était une scène indescriptible. Depuis ce jour, il est survenu un changement progressif dans le moral et le physique de cet enfant : elle avait de plus en plus l'air souffreteux. Il a été remarqué en même temps qu'elle allait très souvent au cabinet et qu'elle y séjournait beaucoup, parfois on y allait la chercher ; un jour même on l'y a trouvée endormie.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Demetrius Zambaco (2)Voir plus

Quiz Voir plus

le Roi Arthur de Michael Morpurgo

Pourquoi le jeune garçon se retrouve-t-il piégé au milieu de l'océan?

Il voulait aller pêcher à la crevette
il voulait assister aux grandes marées d'équinoxe de printemps
il voulait accéder au rocher de Great Ganilly pour remporter son pari

20 questions
3818 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..